L'arrivée du loup en Eure et Loir provoque la colère de la FNSEA 28. En prenant exemple sur la situation vécue par leurs collègues éleveurs des Hautes-Alpes, les représentants du syndicat agricole font du loup un problème et demandent son élimination malgré son statut d'animal protégé.
La FNSEA 28 n'a pas tardé à emboîter le pas des éleveurs de montagne après l'annonce de la présence avérée du loup en Eure et Loir. Fidèle à sa position, la FNSEA associe le loup à un nuisible en évoquant les pertes d'animaux domestiques dans les Hautes-Alpes.
Le loup identifié ce mercredi 28 août 2019 dans les environs de Crucey-Villages ferait selon la FNSEA " courir un risque inacceptable aux troupeaux, totalement démunis de moyen de défense face à cette situation inédite".
Malgré le fait que le loup soit une espèce protégée par la convention de Berne depuis 1979, la FNSEA 28 n'hésite pas à demander "l'organisation d'un tir de prélévement afin d'éviter l'installation de l'animal en Eure et Loir".
Dans un communiqué alarmiste, la FDSEA 28, évoque des meutes de loups susceptibles de s'attaquer les animaux euréliens et d'ajouter "Non seulement le loup représente une grande menace pour les ovins et caprins, mais également pour les volailles, les bovins et les équins. l'ensemble des détenteurs d'animaux sont concernés".