Fidèles à la théorie du colibri voulant que chacun peut faire un geste à son échelle, quelques élèves du lycée Rémi Belleau ont décidé de mettre en place, dans leur établissement, des actions concrètes en faveur de l’environnement.
Albane Lemarechal est élève de Première. Elle a intégré le collectif Belleau s’engage il y a environ un an : « C’est Kylian qui m’en a parlé. J’avais peur de ne pas pouvoir gérer les cours et le collectif au niveau du temps, mais en fait, si ».
Kylian Obrecht, président du collectif, nous explique le concept :
Par la suite, la jeune femme devient la vice-présidente de Belleau s’engage : « Je fais ça parce que ce genre d’initiative compte pour le dossier scolaire et pour les études supérieures. Et puis, il y a aussi, bien sûr, la prise de conscience qu’il faut agir maintenant ».
Le lycée Rémi Belleau possède aussi un potager, mis en place par le collectif. Mais là, c’est Léa Cabart, élève de Terminale, qui mène la danse.
Ce jour-là, accompagnée d’un autre membre, elle bêche le potager pour planter un florilège de légumes : radis noirs, blettes, carottes, pommes de terre, salades ou encore butternuts.
La protection de l’environnement me tient vraiment à coeur. D’ailleurs, c’est la vocation que j’aimerai suivre plus tard : je compte m’engager dans un BTS gestion et protection de la nature.
Entre deux semis, elle précise : « Être dans le collectif Belleau s’engage est une bonne expérience, notamment par rapport à la gestion de projet. Et puis je voulais partager les connaissances que je peux avoir sur le potager ».
En effet, Léa a un potager chez elle et maîtrise l’art de planter des graines pour qu’elles donnent ensuite de beaux légumes. « La nature, c’est une partie de moi, c’est là que je m’épanouis », précise Léa.
Pour ce qui est du message écologique que Belleau s’engage peut passer aux autres lycéens de l’établissement, Léa n’est pas dupe et assène un peu durement : « Je ne sais pas si tous les lycéens ont conscience de l’urgence. Ils s’en fichent un peu ».
Elle tempère : « Mais oui, le message se diffuse quand même toujours mieux quand ça passe par nous que lorsqu’il vient d’un adulte ».
Le saviez-vous ?
Dans une étude de 2019, menée par le CREDOC (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie) pour l’ADEME (Agence de la transition écologique et de la maîtrise de l’énergie), l’environnement constitue un enjeu majeur pour les jeunes adultes (18-30 ans) et se situe en tête de leurs préoccupations (32% des réponses) devant l’immigration (19%) et le chômage (17%).
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