"C'est exceptionnel", des espèces rares d'oiseaux marins pris au piège par les tempêtes Ciaran et Domingos

Les ornithologues d'Indre-et-Loire ont aperçu des espèces d'oiseaux très rares à la suite des tempêtes qui ont frappé la France ces derniers jours. Les volatiles, pris au piège par les vents violents, ne pourront pas retourner vers leur milieu naturel, la haute mer

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C'est un spectacle aussi rare qu'exceptionnel pour les passionnés d'oiseaux du Centre-Val de Loire. Des espèces remarquables ont été aperçues dans la région à la suite des tempêtes Ciaran et Domingos qui ont frappé l'hexagone ces dernières semaines. "Ce sont, pour la plupart, des oiseaux qui vivent en haute mer en hiver, au large des côtés, et qui ont été poussés par le vent jusqu’à l'intérieur des terres", explique Julien Present, membre de la ligue de protection des oiseaux (LPO) d'Indre-et-Loire.

Dans ce département, treize océanites culs-blancs ont été aperçus, un phénomène inédit : "Ce sont de petits oiseaux de la taille d'un merle qui sont très sensibles au vent", poursuit le spécialiste. "Pour autant, nous n'en voyons que très rarement à l'intérieur des terres. Il n'y avait eu qu'une seule observation en Touraine depuis l'invention de l'ornithologie il y a 50 ans".

"On ne peut rien faire" 

D'autres espèces de haute mer ont également été aperçues dans la région, selon la LPO : "Quatre  phalaropes à bec large dont un groupe record de trois individus sur la Loire, plusieurs sternes pierregarins à des dates record pour le département et même quelques sternes arctiques, ainsi que quelques mouettes pygmées", note la ligue sur son compte Facebook.

Mais derrière ces observations spectaculaires se cache une réalité plus tragique : "Ces oiseaux ne peuvent pas retourner vers la mer, car ils sont épuisés et on ne peut rien faire. Si nous arrivons à les capturer, cela veut déjà dire qu'ils sont trop fatigués pour retourner sur les côtés", détaille Julien Present. 

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