Municipales 2020 : à Chinon, la République en Marche s'effondre

Comme dans de nombreuses villes en France, la candidate investie par LREM à Chinon, Fabienne Colboc, a obtenu un résultat très décevant pour le parti présidentiel. Le maire sortant arrive en tête, face à une gauche unie réalisant un bon score.

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C'est la même dure loi à laquelle ont dû faire face nombre de candidats LREM ce dimanche. Le parti présidentiel a manqué le rendez-vous du premier tour des municipales, et a vu bon nombre de ses têtes de liste repartir bredouille. A l'instar de Fabienne Colboc, députée de l'Indre-et-Loire, qui n'obtient que 9,5% des voix à Chinon, et pointe à la troisième place sur quatre.
 
Mais pour Fabienne Colboc, pas question de blâmer la politique nationale. La tendance générale à la défaite des candidats estampillés LREM, "je ne peux pas la nier, admet-elle, mais je ne peux pas me couvrir là-dessus. Les municipales, c'est aussi une personne, une équipe, un projet". 
 

"Manque d'ancrage"


Selon la députée, "j'ai manqué d'ancrage, et j'étais face à deux candidats qui ont eu le temps de se préparer". En l'occurence, l'actuel maire divers droite Jean-Luc Dupont, qui recueille 45,85% des voix, et la liste d'union de la gauche menée par Laurent Baumel et qui obtient 37,87%.
 
A en croire Fabienne Colboc, le temps a été la clé du scrutin : "70% des maires sont réélus, et la liste d'union de la gauche se prépare depuis deux ans." La députée n'avait, quant à elle, entamé sa campagne que le 5 novembre dernier.

La liste d'union de la gauche justement, avec ses 37,87%, pourrait rendre le deuxième tour très désagréable au maire sortant, qui avait remporté les élections de 2014 avec plus de 62% des voix. Pour Laurent Baumel, le succès de la gauche, "c'est parce qu'on était rassemblés. Il y a eu une prime au sortant à cause de l'abstention, notre avantage a été l'unité".
 

Pas d'alliance au second tour


Mais pour empêcher la réélection du maire, la liste d'union de la gauche va devoir convaincre plus loin. D'autant que Fabienne Colboc, qui affirme mener une "liste de centre-gauche", a décidé de ne pas donner de consigne de vote. "J'ai échangé avec mon équipe, il y avait une très grande majorité qui ne voulait ni fusion ni consigne de vote", précise-t-elle.

Les regards de Laurent Baumel sont malgré tout tournés vers "tous ceux qui n'ont pas voté pour le maire, non pas pour réunir autour de nous sur un clivage gauche-droite", mais plutôt pour savoir "si ils veulent que Jean-Luc Dupont reste maire, ou si ils pensent que pour la ville il est preferable de changer d'équipe". 

Après les déclaration d'Emmanuel Macron hier soir, reste à savoir quand se déroulera le second tour. "On ne peut pas entretenir un climat de campagne en permanence, meme sur internet, sans connaitre la date à laquelle on va repartir, prévient Laurent Baumel. Si le second tour est dans 4 ou 5 mois, tout pourrait être remis en question."
 
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