Les maires de quatre communes sitiées entre Ligueil et Charnizay, en Indre-et-Loire, veulent le retour des cars dans leur village. La société de transport Fil Vert a supprimé la seule desserte qui rejoint Tours durant les vacances scolaires, car elle ne serait pas assez rentable.
Des abris-bus vides. C'est le quotidien des habitants de quatre communes dans le sud Touraine pendant les vacances scolaires.
Charnizay, Le Petit-Pressigny, La Celle-Guénand et Ferrière-Larçon réclament le retour des cars dans leurs villages. En cause de ces problèmes de transport, une modification de desserte prise par le Conseil départemental qui pénalise les 1.200 habitants de ces communes.
"Depuis le 31 août 2016, nous n'avons plus de liaison Fil Vert entre Preuilly-sur-Claise, Charnizay, Petit-Pressigny, La Celle-Guénand, Ferrière-Larçon et Ligueil", regrette Daniel Douady, maire (DVG) du Petit-Pressigny. "Elle est uniquement constituée d'un bus qui passe le lundi matin et d'un bus qui revient le vendredi soir et uniquement en période scolaire."
Pour le maire, l'abandon des services publics risque de freiner le dynamisme de la commune pour attirer de nouveaux habitants.
Un manque de mobilité pour les habitants
Pétition à l'appui, les maires des 4 communes demandent, au moins, un aller-retour par jour pour permettre la mobilité des seniors et des jeunes qui pratiquent souvent des activités à Tours le mercredi.
"Pour les gens de la commune, surtout les aînés, c'est un problème", pointe Fabrice Dallais, chef cuisinier à Petit-Pressigny. "Soit il faut trouver quelqu'un qui les emmène à Preuilly ou à Ligueil pour qu'ils puissent monter à Tours faire deux ou trois courses ou quand ils doivent se rendre chez des spécialistes de santé."
C'est auprès du conseil régional, désormais compétent en matière de transports, que les maires du sud Touraine ont engagé des démarches pour retrouver une ligne de bus adaptée à leur population.