Alors que la France a officiellement atteint le stade 3 de l'épidémie de Coronavirus, les élections municipales ont été maintenues malgré l'impact attendu sur la participation. Dans l'Indre-et-Loire, elle était en baisse par rapport à 2014 : 34.17% à 17h. Découvrez les résultats à Joué-lès-Tours.
Dans la deuxième commune d'Indre-et-Loire, cinq listes sont en lice. Le maire sortant Frédéric Augis (LR) a officiellement annoncé sa candidature début janvier pour briguer un deuxième mandat. Il conduit la liste "Mon parti c'est Joué".
Il est notamment opposé à Laurence Hervé, conseillère municipale d'opposition et investie par LREM en juin 2019. Elle est tête de liste de "Libres Citoyens".
Egalement dans la course, Francis Gérard qui mise sur une liste socialiste, écologiste et citoyenne "La Ville au coeur". Le candidat a pris la tête de liste après l'abandon de Vincent Tison à l'automne dernier. A sa gauche, Kévin Gardeau se présente sous l'étiquette Lutte Ouvrière, un parti traditionnellement présent à l'élection municipale de Joué-lès-Tours.
Drice Benama représente quand à lui l'Union des démocrates musulmans français et ambitionne d'être le candidat des quartiers populaires.
Retour sur les élections municipales de 2014
Lors des élections de 2014, le maire sortant Philippe Le Breton (PS) concourait pour un 4ème mandat, avec une liste rassemblant plusieurs partis de gauche. En tête au premier tour, il est finalement battu d'une courte tête par Frédéric Augis (UMP) au second tour, avec 43,42 % des voix contre 44,84 % pour son concurrent.En 2014, c'était également la première fois qu'une liste FN se présentait aux élections municipales à Joué-lès-Tours : la candidate Véronique Péan avait alors récolté 11,74 % des voix et deux sièges de conseillers municipaux.
L'après-élection a été très mouvementée. Quelques jours après le scrutin, des électeurs de Joué-lès-Tours ont déposé une requête en annulation du second tour des municipales dans la commune. Ils invoquaient la diffusion, avant le scrutin, d'un tract par l'opposition : ce tract aurait laissé entendre que Philippe Le Breton voulait imposer la "théorie du genre" dans les écoles de la commune.
Six mois plus tard, en octobre 2014, le rapporteur public et le tribunal administratif d'Orléans avaient finalement rejeté cette requête en annulation et validé le résultat des élections.