Soulagement ce mardi 19 mars au sein du collège Jules Ferry de Tours. Les personnels de l'établissement, rassemblés pour protester contre la suppression d'une classe d'accueil aux enfants étrangers, ont eu gain de cause.
Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter.
Notre politique de confidentialité
Ils battaient le pavé dès 8h15 ce mardi matin devant le collège Jules Ferry de Tours. Des enseignants du primaire et du secondaire de plusieurs établissements se sont retrouvés pour protester contre la fermeture d'une classe d'accueil réservée aux élèves "non scolarisés antérieurement". "On veut montrer notre colère", explique Delphine Deschamps, conseillère principale d'éducation au collège. "Pourquoi toucher à un dispositif d'intégration qui fonctionne, à l'heure où des mineurs arrivent sur notre territoire ?"
Un système qui marche
De fait, les arguments et la colère des enseignants ont dû être entendus, puisque la classe ne fermera finalement pas à la rentrée prochaine. Établie depuis 2004 afin d'accueillir
des élèves "allophones" (dont le français n'est pas la langue maternelle) et d'accompagner ces mineurs dans leur intégration, cette classe accueille une quinzaine d'élèves. Un système dont a notamment bénéficié, à Tours,
Sami Nouri, originaire d'Afghanistan et prodige de la haute couture.
Soulagés, mais toujours inquiets, les enseignants ont eu gain de cause pour l'instant : la direction académique ne fermera pas la classe en septembre 2019, comme cela était originellement prévu. Mais l'avenir, à l'horizon 2020, reste néanmoins incertain.