Cinq personnes ont été interpellées le 19 août après des menaces contre les forces de l'ordre. Quatre d'entre elles, dont le principal suspect arrêté à Tours, ont été relâchées.
Voulaient-ils vraiment s'en prendre au dispositif de sécurité mis en place pour le G7 ? Quatre des cinq personnes arrêtées lundi 19 août, dont un homme présenté comme le principal suspect et arrêté à Tours, ont été relâchées le lendemain. Les cinq personnes auraient divulgué sur les réseaux sociaux les lieux de cantonnements de forces de l'ordre lors du sommet du G7, en appelant à brûler leurs hôtels, selon les informations récoltées par Franceinfo.
12 000 membres de forces de l'ordre mobilisés
Le seul suspect maintenu en garde à vue est poursuivi pour "provocation à la commission d'un délit ou d'un crime par moyen électronique". D'abord suivie par le parquet de Tours, l'affaire est désormais confiée à celui de Melun, où ce dernier suspect a été interpellé.Du 24 au 26 août prochain, près de 12 000 gendarmes et policiers seront mobilisés pour encadrer le sommet du G7 de Biarritz, mais aussi pour surveiller les anti-G7, qui prévoient une grande manifestation à Hendaye dans la journée de samedi.