1 300 étudiants de 1ère année de la Faculté de médecine de Tours vont repasser leur épreuve d'anglais le 11 juin. En raison d'un problème technique invoque l'Université. Les étudiants, eux, sont déjà en vacances ou ont commencé leur job d'été. Ils vont devoir revenir, contraints et forcés.
Vendredi dernier, les 1300 étudiants inscrits en 1ère année de médecine ont reçu une nouvelle convocation pour passer leur épreuve d’anglais. « Quand une de mes amies m’a appelé pour m’avertir, j’ai pensé qu’elle blaguait » raconte Anaïs Gautier.
Anaïs a dû posé une journée de congés pour se rendre à l’épreuve le 11 juin. Car sitôt le concours terminé le 24 mai, elle a enchaîné avec un job d’été à Dreux où résident ses parents. « Il y a beaucoup de pression pour ce concours. Deux semaines après la fin des épreuves, il faut s’y remettre. C’est dur. Nous sommes tous passés à autre chose » déplore-t-elle. Et ceux qui ne travaillent pas sont en vacances. Anaïs a vu sur la page facebook du groupe des « 1ères années » que certains se trouvaient même en Australie ou au Brésil.
L’hébergement, c’est l’autre problème qui se pose au millier de candidats qui doit repasser cette épreuve-obligatoire pour espérer aller en 2e année de médecine. « En majorité, nous avons tous rendu nos appartements et nous devons trouver une solution pour être hébergés la veille. Pour certains, cela veut dire louer une chambre d’hôtel » avance Anaïs qui redoute par-dessus tout « de moins bien réussir l’examen » qu’il y a quinze jours.
Pour justifier cette nouvelle convocation, l’université de Tours a avancé un « incident matériel ». La perte d’une copie comme l’a précisé le doyen dans un tweet.
Les résultats finaux seront, eux, affichés le 21 juin. Et tout le monde l’espère, sans nouvelle fausse note.
Une copie manque. La seule solution est de refaire l'épreuve. Les équipes de l'université sont mobilisées pour gérer au mieux. Tout élément nouveau fera l'objet d'une large communication sans délai. Nous renouvelons nos excuses les plus sincères aux étudiant.e.s https://t.co/FV8mviFjXM
— Patrice Diot (@Doyen_Diot) 1 juin 2018