Débuté jeudi 5 mai, le mouvement social des éboueurs de la Métropole de Tours s’achève ce mardi.
Les poubelles n'en finissaient plus de déborder. Les habitants râlaient notamment près de la place Plumereau où les odeurs devenaient très difficile à supporter. Catherine, une habitante du Vieux-Tours, explique : "Ce matin, en partant au travail, j'ai même vu des rats. C'est incroyable, outre l'odeur, la situation est désolante, que vont penser les touristes ?" s'inquiétait la tourangelle.
Les tas d'ordures vont cesser de déborder
Les négociations entre la Métropole et les grévistes de la CGT et de FO ont abouti. "Soucieuse d’apporter une réponse unique et respectueuse de l’égalité de traitement des agents aux revendications concernant le pouvoir d’achat et la suppression imposée des jours d’ancienneté, Tours Métropole Val de Loire a proposé une augmentation de 120€ nets par mois, pour tous les agents métropolitains, à compter du 1er juillet" peut-on lire dans le communiqué de presse de la métropole de Tours.
Les grévistes dénonçaient la perte de jours de congés liés à leur ancienneté par rapport à la mise en conformité avec la loi de 2019 (pour rappel, la loi impose depuis le 1er janvier 2022 la suppression d'un à cinq jours de congés par an, liés à l'ancienneté.). Les éboueurs revendiquaient une augmentation de 300 euros par mois et une autre annuelle de 1500 euros. Après une semaine de bras de fer avec Tours-métropole, les choses rentrent dans l'ordre semble t-il. "Je souhaite que nous consacrions les moyens nécessaires pour que notre Métropole retrouve sans délai la qualité de son cadre de vie pour le bien-être de ses habitants", indique Frédéric Augis, Président de Tours Métropole Val de Loire.