Cette année 2022 s’annonce très sèche. L’hiver météorologique vient de se terminer, l’heure est déjà au bilan, il y a un déficit de 60% de pluviométrie dans la région.
Après un hiver 2021-2022 trop sec, les premiers résultats apparaissent, la pluviométrie est en déficit de 60% dans l’Indre.
Une sécheresse qu'Olivier Renard, président de l’association Météo centre, explique par un manque d’eau sur certaines périodes cet hiver dans la région. "La période d’hiver est propice pour recharger les nappes, même s'il y a eu très peu de soleil, depuis le mois de septembre, il y a un déficit de pluie".
Un déficit allant jusqu’à -35% à Orléans sur la période de décembre, janvier et février 2022.
Doit-on craindre une pénurie d’eau ?
Pour rappel, en 2019, la quasi-totalité de la France avait connu une pénurie d’eau potable. En Corrèze et dans la Creuse, ils puisaient l’eau dans des plans d’eau à proximité.
Si l’Indre n’avait pas connu ce scénario, le niveau des nappes phréatiques était au plus bas et des mesures de restriction d’usage d’eau étaient en vigueur dans tout le département afin de ne pas trop puiser d’eau.
Quatre ans plus tard, ce déficit de 60 % de pluviométrie dans la région n’est pas pour autant alarmant. "On est encore en mars, le mois de mai est celui ou il y a beaucoup d’orages dans l’Indre. On peut avoir une sécheresse marquée avec un déficit depuis le mois de janvier, et le rattraper avec un automne pluvieux," explique le président de l’association météo centre.
Pour le moment, il n'y a pas eu d’arrêté de restrictions d’eau, la région pourrait ne pas être épargnée et se voir placée en vigilance sécheresse avec des restrictions d’eau comme dans les Alpes-Maritimes.