Documentaire. Trois raisons de regarder "Du gasoil dans le sang", immersion dans le quotidien des chauffeurs routiers

Ils ont des profils différents, des genres et de génération distincts. Mais ils ont en commun cette énergie particulière, ce moteur qui les fait vibrer et qui les conduit jusqu’au bout de la route. Plongée dans le monde des chauffeurs routiers, témoins d’une société en pleine mutation. Routier un jour, routier toujours ?

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Ils ne restent pas en place, avalent des kilomètres, dorment sur des parkings, se restaurent et prennent des douches dans des relais routiers avant de retrouver leurs foyers pour une pause bien méritée. Ces dompteurs de poids lourd mènent jour après jour les chargements à destination, mais les temps changent et le métier aussi. On vous donne trois raisons de ne pas passer à côté de ce documentaire d’Aliénor Adrey que nous vous proposons ce jeudi 4 mai à 22h45 sur votre écran et dès maintenant sur france.tv 

1- Rouler sur les routes de France

Vivre la vie d’un transporteur, se coller à la réalité du quotidien sans omettre les scènes de vie familiale partagées et celles de la communication à distance. Des habitudes imposées par les déplacements et les découchers dans ce qu’ils appellent leur chambre, leur petit salon, leur petite maison, voire leur petit bijou. Un intérieur douillet qui fait office de refuge quand il fait froid au cœur et au corps. Un quotidien que Nathalie, Daniel et Alexy ont tous trois choisi par amour du métier et qu’ils ne sont pas prêts de lâcher. La passion l’emporte, ces rêves d’enfant réalisés ont raison des difficultés mais qu’en sera-t-il demain ?

2- Découvrir un métier hors du commun

Daniel a 72 ans et 53 ans de conduite. Au volant d’un car ou d’un poids lourd, il ressent ce vent de liberté qui pourtant peu à peu replie ses élans sous la pression d’une surveillance accrue, d’un contrôle de plus en plus intensif des trajets, des pauses, des vitesses, des horaires.

Une semi-liberté qui interroge les plus anciens qui ont vécu leur métier autrement.

Les conditions de travail ont changé. Avant, on avait la liberté de s'arrêter où on voulait, quand on voulait.

Daniel

Nathalie, 56 ans a fait une reconversion pour rejoindre l’entreprise de son conjoint. Un challenge qu’elle est heureuse d’avoir relevé maintenant que ses filles sont autonomes mais, qu’elle n’aurait pas pu assumer avant au détriment de son équilibre familial.  

Alexy, 20 ans roule depuis trois ans. Ses premières années dans la profession le confortent dans ses choix. Il comprend pourtant que l’on puisse avoir envie d’arrêter au début, que les difficultés ne sont pas assez mises en avant et que la face cachée du métier n’est pas évidente à gérer.

Tous trois sont inquiets pour l’avenir de la profession qui perd au fil du temps de sa superbe : les salaires, les conditions de travail, la solitude, la concurrence, l’évolution technologique, le camion autonome…

Tous trois et pour des raisons communes et différentes posent des mots sur des lendemains qui déchantent, tout en s’accrochant au présent qui les transporte encore.

3- Faire une pause dans le plus grand restaurant routier de France

L’Escale Village est un emblématique routier, planté au bord de la D920 à Déols dans le Berry où petits déjeuners, plateaux de fruits de mer et plats du jour se servent au rythme des plannings décalés.

Ce plus grand et ancien restaurant relais routier de France fait partie des pauses incontournables et des lieux atypiques convoités par les usagers de la route. Une pause conviviale indispensable avant d’avaler de nouveaux kilomètres en solo.

Les transporteurs se rencontrent dans les relais routiers mais les jeunes générations restent souvent dans leurs camions et vivent en solitaire. Par manque de temps, d’envie, d’argent, ils font l’impasse sur ces instants de partage. Des habitudes par choix ou par obligation qui sont aussi un manque à gagner pour les restaurants adaptés aux contraintes horaires et aux besoins de ces marins de la route.

► "Du gasoil dans le sang", un documentaire réalisé par Aliénor Adrey, produit par Tandem Image-TGA et France Télévisions. Première diffusion ce jeudi 4 mai à 22h45, à retrouver sur notre plateforme de replay : france.tv

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