Un report de deux semaines a été accordé ce mardi 9 novembre à l'usine de Diors, dans l'Indre, par le tribunal de commerce de Paris. Deux repreneurs ont fait parvenir leurs lettres d'intention ces derniers jours.
Voilà du temps de gagné pour les salariés de l'usine Alvance Aluminium Wheels de Diors, dans l'Indre. Ce 9 novembre, le tribunal de commerce de Paris devait se prononcer sur le sort du site, l'administrateur judiciaire ayant fait savoir le 19 octobre son intention de procéder à une liquidation judiciaire.
Ces derniers jours ont pourtant donné des signes d'espoir : deux lettres d'intention ont, en quasi dernière minute, été reçues par le tribunal de la part de deux repreneurs potentiels, à savoir Sotoya Constructions et M2 Capital. Afin de mieux préparer les dossiers, l'industriel a sollicité ce mardi matin un report d'audience de deux semaines, délai accordé par le tribunal de commerce.
"Les lettres d'intention ne veulent pas dire qu'on sera racheté", concède Christophe Bouvet, secrétaire CFDT du CSE, souhaitant garder les pieds sur terre. Il "espère" malgré tout que ce délai jouera en faveur "de la finalisation de projets". D'ici là, les salariés, reçus cette semaine par le président de la région François Bonneau, vont pouvoir poursuivre leur activité. Deux semaines de plus au travail, c'est déjà ça.