Une semaine de tests qui prend fin au Centre National de Tir Sportif, quelques mois avant les Jeux qui auront lieu à partir du 27 juillets à Déols (Indre). Les quinze épreuves olympiques et paralympiques ont été jouées. L'occasion d'en apprendre un peu plus sur ce sport.
Répétition générale au Centre National de Tir Sportif de Déols, dans l'Indre. Des sportifs se sont essayés à la quinzaine d'épreuves olympiques et paralympiques. Une semaine pour tout tester, avant que les athlètes olympiques ne débarquent le 27 juillet pour la compétition officielle. Pour des tirs, à 10, 25 ou 50 mètres, avec un pistolet, une Carabine ou un fusil, plus de 340 athlètes sont attendus au total.
Le Président de @Paris2024, @TonyEstanguet, est arrivé ce matin à #Châteauroux. Il s’est rendu au #CNTS pour faire le tour des installations qui accueilleront dans un peu plus de 100 jours les épreuves olympiques puis paralympiques. Il a également profité de cette occasion pour… pic.twitter.com/9z2GX6pJ3A
— Châteauroux Métropole (@Chateauroux36) April 11, 2024
Ni erreur ni hésitation
Semi automatique de calibre 22 au bout du bras, Théo Moczko n'a pas le droit à l'erreur, ni à l'hésitation "il faut être le plus calme possible. Dès qu'on est stressé, que le cœur bat, forcément le pistolet bouge et on ne tire pas bien". Cette semaine de tests, c'est pour lui l'occasion de se mettre dans la peau d'un athlète olympique, mais aussi de préparer les prochaines compétitions internationales qui l'attendent. "J'espère vraiment réussir à faire mes preuves", pour le jeune sportif, il est encore temps de se qualifier pour l'une des épreuves qui se joueront à Châteauroux.
"Il y a 36 tireurs aux jeux, et je pense que seul eux peuvent en vivre vraiment". En attendant le jeune homme poursuit ses cours à la faculté, avec un emploi du temps aménagé qui lui permet de s'entraîner tous les jours.
De l'énervement à la sérénité
À 20 ans et presque autant de titres de champion de France à son actif, il enchaîne les titres. Nationaux, européens ... Avec une pratique qui évolue : "au début, c'était l'énervement qui maintenait ma concentration. Je m'énervais pour rester présent" Mais cet état avait ses limites "maintenant je suis plutôt dans la respiration". Et pour l'épreuve de vitesse olympique, il en faut, de la concentration. Cinq cibles, pour autant de coups, en moins de six secondes, dès que la lumière rouge face au tireur, passe au vert. C'est l'épreuve reine de la compétition aux cinq anneaux.
C'est presque un art martial dans le mental, on est dans le contrôle permanent de nous-même pour aller chercher le meilleur résultat et maîtriser l'arme.
Théo Moczko, vice-champion du monde en vitesse olympique
Pour tirer, les sportifs sont ancrés dans le sol, avec une stabilité à toute épreuve. Une fois en place, seul le bras des athlètes bouge. La force mentale reste au centre de la discipline. Le plus vieux champion olympique de la discipline était septuagénaire. Pour les Jeux de Paris 2024, la France compte bien viser l'or, avec trois titres espérés. Olympiques, et paralympiques confondus.