Une dizaine d'employés du groupe pharmaceutique ont été entendus par la justice mardi 13 mars.
C'est au siège du groupe à Suresnes (Hauts-de-Seine) que se sont déroulées les auditions à l'initiative des trois juges chargés d'enquêter sur le scandale du Mediator.
Des assistantes mais aussi des cadres ont dû s'expliquer sur des soupçons de destructions de documents qui auraient eu lieu quelques jours après le début de la procédure judiciaire.
Selon deux sources proches de l'enquête, quelques salariés ("moins de cinq") ont été placés en garde à vue.
Le mediator, fabriqué à Gidy dans le Loiret, est suspecté d'avoir fait plusieurs centaines voire plusieurs miliers de victimes.
Le procès de son fabricant se tiendra devant le tribunal correctionnel de Nanterre à partir du 14 mai.