Alors que le salon "Bulles au centre" vient de commencer à Monrichar dans le Loir-et-Cher, les viticulteurs de la région font face à un bilan difficile lié aux récentes intempéries et au mauvais temps. Comment font-ils face aux mauvaises récoltes ? Reportage.
Cette année les conditions météo étaient très favorable aux maladies, notamment au mildiou. Ce champignon aime tout particulièrement les périodes chaudes et humides et les feuillages denses qui laissent peu passer l’air et la lumière.
A chaque pluie, il se dissémine sur la végétation et sur le raison. Un véritable fléau, notamment pour le vin bio puisqu'il impose de traiter les vignes en quantité. Sur la saison, cela représente 15 traitements sur toute la saison. soit trois fois plus que l'an dernier.
Les conséquences peuvent donc être qualitatives, mais aussi quantitatives. A cause du gel, certains ont perdu plus de la moitié de leurs chiffres d'affaires en une nuit. Bourgueil, Chinon, Montlouis, toutes les appellations d'Indre-et-Loire ont été touchées par le gel. Selon les parcelles entre 20 et 80 % du vignoble ont été détruit. Les 600 viticulteurs du département estiment les dégâts supérieurs à 200 millions d'euros. Récemment, des aides de l'Etat ont été débloquées par le Conseil Départemental.
Moins il y a de feuilles sur un pied de vigne, plus la maturité est difficile à obtenir.
Sur ses 9,5 hectares de vignes regroupant 6 cépages, Olivier Bélanger, qui s'aprête à vivre ses septièmes vendanges. Nous sommes allés à sa rencontre.