Le bilan annuel du Secours catholique fait apparaître une augmentation de la pauvreté en milieu rural sur la région Centre-Val de Loire.
En 2014, en région Centre-Val de Loire, un peu plus de 1 personne sur 3 accueillies par le Secours Catholique réside dans une commune de moins de 5 000 habitants, contre un peu plus de 1 sur 5 au niveau national.
Très majoritairement, les demandes concernent l’alimentation (60,1 % contre 56,4 % au niveau national). Viennent ensuite les demandes d’écoute, de conseil et d’accueil (39,5 % contre 59,0 % au niveau national). Et enfin à hauteur de 27%, les demandes liées au logement (paiement de loyers, factures d’énergie, factures d’eau) qui sont plus fréquentes qu’au niveau national (27,2 % contre 19,0 %).
Les familles, principales bénéficiaires
Contrairement à une idée reçue, ce ne sont pas les personnes seules qui sollicitent le plus le secours Catholique mais les familles qu'elles soient monoparentales ou pas, avec un nombre d'enfants là encore supérieur à la moyenne française. Les étrangers sollicitent peu le Secours catholique
La proportion d’étrangers parmi les personnes rencontrées par le Secours Catholique est nettement inférieure à la valeur nationale(23,2 % contre 33,6 %). Ce chiffre recouvre toutefois des disparités : à Orléans et Pithiviers, cette proportion dépasse largement la moyenne nationale. La situation des étrangers dans la région, même s’ils sont moins nombreux, n’est toutefois pas meilleure qu’ailleurs : plus de la moitié des étrangers rencontrés sont en attente de statut, soit deux fois plus qu’en 2010.