Le Sénat a adopté le 27 mars, contre l'avis du gouvernement, un amendement permettant aux représentants locaux de fixer la vitesse maximale autorisée. Un amendement réclamé par de nombreux départements, y compris dans la région Centre-Val de Loire.
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L'idée circulait depuis quelques mois. Elle a désormais été validée par le Sénat. Ce dernier a mis un coup de frein à la loi Mobilités, en votant un amendement qui permettra aux responsables locaux de fixer la vitesse maximale autorisée sur les axes secondaires, d'après Public Sénat. Cet amendement devrait redonner le pouvoir aux présidents de conseils départementaux et aux préfets de décider de la vitesse maximale autorisée, respectivement sur les routes départementales et les routes nationales.
Une limitation qui a eu du mal à passer
En région Centre-Val de Loire, la limitation de vitesse à 80km/h avait été vertement critiquée, y compris par les élus. En juillet dernier, le conseil départemental d'Indre-et-Loire avait
fait de la résistance autour de l'installation des panneaux de limitation. Dans l'Indre, le député LR Nicolas Forissier a déposé
une proposition de loi pour nuancer les 80km/h dès le mois de juin. Même ambiance dans le Loir-et-Cher, où le président du conseil départemental Nicolas Perruchot
se prépare déjà à réinstaller les panneaux "90".
Un "amendement de cohérence"
"
C’est une sorte d’amendement de cohérence", a résumé le sénateur LR Michel Raison, précisant que "
le Sénat est là pour essayer d’apaiser notre pays" et "pas pour faire obstruction au travail du gouvernement ou du président de la République". Si le gouvernement aurait préféré attendre la fin de l'évaluation de deux ans des 80km/h, l'association 40 millions d’automobilistes s'est dite, elle,
"très satisfaite" de ce vote.