Législatives 2024 : Marc Gricourt, le maire PS de Blois, ne sera finalement pas candidat dans le Loir-et-Cher

Dès l’annonce de la dissolution de l’assemblée nationale, le socialiste Marc Gricourt s’était lancé dans la campagne, sans attendre les consignes nationales. Mais les négociateurs du Nouveau Front populaire lui ont préféré l’insoumis Reda Belkadi.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Marc Gricourt pensait que son ancrage local faisait de lui le meilleur candidat de la gauche réunie dans la 1ʳᵉ circonscription du Loir-et-Cher.

Grâce à mon ancrage électoral et à ma capacité à faire vivre depuis 2008 le rassemblement de la gauche, ma notoriété et ma crédibilité auraient pu être à même de défier le député sortant ministre de l’Agriculture et damer le pion à l’extrême droite.

Marc Gricourt

"Le bon score de Raphaël Glucksmann a quant à lui rassuré bon nombre d’électeurs de gauche et écologistes qui au bruit et à la fureur préfèrent la sérénité et la détermination."

C'est pour ça qu'il s'était lancé dans la campagne avant même les consignes nationales. Mais les instances nationales ont tranché

Dans un communiqué, le maire socialiste en prend acte : "les appareils en ont décidé autrement. Sans amertume, mais pas sans incompréhension, je souhaite la victoire du NFP."

Écharpe tricolore en bandoulière, le maire de Blois avait déjà commencé à sillonner la circonscription, comme ce jeudi, auprès des salariés inquiets pour l’avenir de leur usine Poulain, fleuron industriel du département.

Réda Belkadi aura fort à faire dans une circonscription tenue aujourd’hui par la majorité présidentielle. Et l’insoumis clôt le débat de sa légitimité : "Il faut que nous, on soit là pour démontrer que le RN n'est pas une réponse à un sentiment d'abandon légitime et justifié."

Il a plein de qualités, mais le sujet ce n'est pas Marc Gricourt, mais de battre Marc Fesneau et de débusquer l'arnaque du Rassemblement national qui dès qu'il est élu vote contre les intérêts de ses électeurs.

Réda Belkadi

Le MoDem Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture désormais en campagne, avait emporté la circonscription il y a deux ans avec plus de 10 points d’avance sur le candidat NUPES. Le Rassemblement national était alors arrivé en 3ᵉ position au premier tour.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information