Halima El Bakhti était en détention provisoire depuis 2 ans, dans l'attente de son procès. Elle et son ex-mari se rejettent la responsabilité des violences qui ont coûté la vie à leur fille Inass en 1987.
C'est une information révélée le 11 août par nos confrères du Parisien, et confirmée auprès de France 3 par le procureur de la République de Blois, Frédéric Chevallier : la mère de la "petite martyre de l'A10" est sortie de prison.
Après la libération du père, Ahmed Touloub, en juin 2019, son ancienne épouse, Halima El Bakhti, a finalement accédé au même traitement en juin. "Elle n'est pas libre, clarifie Frédéric Chevallier. Elle est assignée à domicile, sous surveillance éléctronique" dans l'attente du procès, et après deux ans de détention provisoire.
30 ans d'enquête pour identifier Inass Taloub
Les deux parents se rejettent la responsabilité de la mort de leur fille Inass, retrouvée dans un fossé sur le bord de l'A10 près de Blois, le 11 août 1987. Pendant 31 ans, l'identité de la petite victime reste un mystère mais les raisons de son décès, elles, semblent claires dès le début. Hématomes, brulûres, fractures, morsures... Son calvaire et son anonymat lui valent le surnom de "petite martyre de l'A10".
Elle aura "enfin un nom et une identité" en 2018, lorsqu'un croisement ADN permettra de retracer son histoire, en identifiant son frère lors d'une interpellation pour violences.