Le conducteur du véhicule avait choisi de fuir plutôt que de se soumettre à un contrôle de police, avant d'être impliqué dans un accident coutant la vie à son passager Yanis, 16 ans, dans les quartiers nord de Blois le 16 mars 2021. Avant que des émeutes n'éclatent dans la ville. Placé en détention, le conducteur avait fait une demande de remise en liberté, rejetée par la cour d'appel d'Orléans le 13 octobre.
Le jeune homme qui se trouvait au volant d'un véhicule impliqué dans un accident de la route mortel le 16 mars 2021 à Blois s'est vu refusé sa demande de remise en liberté, a appris La Nouvelle République. Sa demande avait été rejetée par ordonnance le 14 septembre, ordonnance confirmée par la Cour d'appel d'Orléans le 13 octobre, indique le tribunal à France 3.
Le 16 mars 2021, Yanis, 16 ans, se trouvait à l’arrière d’une voiture, un ami sur le siège passager avant et un autre jeune homme au volant, en plein couvre-feu pour cause de Covid. Repéré par un véhicule de police, qui allumait feux et sirènes, le conducteur choisissait la fuite. Une course-poursuite plus tard, c'était l’accident entre le véhicule des trois jeunes garçons et une autre voiture. Yanis ne portait pas la ceinture. Il est mort à l’hôpital deux jours plus tard.
Conduite sans permis
Le conducteur, jeune majeur au moment des faits, avait été mis en examen pour refus d'obtempérer, homicide et blessures involontaires aggravés, et placé en détention provisoire. Remis en liberté sous contrôle judiciaire fin 2021, il avait dû retourner en détention en avril 2022. Défavorablement connu des services de police, le jeune homme conduisait sans permis au moment de l'accident. Raison pour laquelle il avait décidé de ne pas se soumettre au contrôle de police.
Quelques heures après l'accident, des violences urbaines éclataient. Des images impressionnantes à Blois, peu habituée à ce genre d’échauffourées. 200 policiers étaient déployés au cours de la journée du 17 mars. Plus d'un an plus tard, le drame et la colère ne se sont pas effacés des esprits du quartier, comme France 3 le racontait en mai 2022.