AOC Orléans-Clery : acte de malveillance dans les vignes

Trente trois ceps de vignes ont été vandalisés sur une parcelle d'une viticultrice bio à Mareau au Prés (45), Valérie Deneufbourg. Avec détermination, des fils de fer supports ont été sectionnés dans une parcelle de cépage Chardonnay. 


En cisaillant en 66 points le fil de fer qui tient la baguette (pousse longue de la vigne), l'auteur de la destruction a fait preuve d'une véritable volonté de nuire.

Un acte qui a provoqué la stupeur de Valérie Deneufbourg. Elle a découvert le méfait au moment de désherber sa parcelle ce samedi 23 mai.

Installée depuis 15 ans sur 14 hectares de vignoble A.O.C Orléans-Clery, la viticultrice a déjà constaté quelques petits vols ou dégradations sans ampleur. Il y a eu cet hiver du gas-oil déversé sur 5 éoliennes anti-gel, mais Valérie Deneufbourg n'était pas la seule visée. Cette fois avec l'aide d'un objet type cisaille ou pince-coupante, l'auteur a prémédité ses dégradations. Le choix de sectionner les fils de fer support de la vigne à venir démontre l'intention de commettre des dégâts de grande ampleur. Trente-trois pieds de vignes sont concernés sur les 5000 de cette parcelle d'un hectare.


Priver le cep de vigne de son support, c'est prendre le risque de voir les longs bois fructifères abimés. Et cette fois, une seule parcelle est visée, celle de la présidente de l'A.O.C.
"C'était vraiment pour nuire" estime Valérie Deneufbourg" Je ne connais personne qui peut m'en vouloir tant que ça".

Dans la parcelle vandalisée se trouvent des vignes jeunes, normalement le viticulteur essaye de ne pas avoir de fil sectionné. Tendre les câbles tuteurs des cèpes est encore possible sur une parcelle plantée il y a 8 ans.
"Toutes les baguettes sur ces 33 pieds sont sectionnées en deux points. Ces deux jours de boulot pour tout réparer. D'avoir des fils de sectionnés par pure destruction, sur une parcelle, je n'ai jamais vu ça".
Si le préjudice financier n'est pas important, même s'il a été nécessaire de passer deux jours à réparer, l'affaire est prise au sérieuse.
"C'est un acte stupide et malveillant, il y a quelqu'un qui m'en veut beaucoup, ou qui en veut beaucoup à la profession".
Aujourd'hui, la réparation est faite. Reste la crainte de voir ce genre d 'exaction se répéter.  






 
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