Après les différents cas de chevaux mutilés, une unique enquête ouverte par la gendarmerie du Loiret

La procureure de la République du Loiret a ouvert une enquête, ce mardi 8 septembre, avec les différents cas de mutilation de chevaux dans le département. Les investigations ont été confiées à la brigade de recherche de la gendarmerie de Pithiviers.

La procureure de la République du Loiret, Emmanuelle Bochenek-Puren, a ouvert une enquête suite aux différents cas de mutilation de chevaux dans le département, selon les informations de nos confrères de France Bleu, ce mardi 8 septembre.

Déjà 5 chevaux auraient été attaqués depuis le début de l'été dans le 45. Plus largement, la région Centre-Val-de-loire n'est pas épargnée par ces actes de barbarie. La dernière agression en date dans la région remonte, selon nos informations, à fin août. Une jument à Dreux avait été gravement blessée au cou à plusieurs reprises. Mais, d'autres cas dans le Loiret auraient été recensés depuis.
 

Plus de 150 enquêtes ouvertes

Suite à ces faits, la procureure de la République a ouvert une seule et même enquête pour sévices graves ou actes de cruauté envers un animal domestique. Le travail d'investigation a été confié à la brigade de recherches de la gendarmerie de Pithiviers.

Depuis le début de l'été en France, de nombreux équidés ont été agressés, parfois sauvagement battus et mutilés. Des membres, comme des oreilles ou des yeux, sont coupés dans une grande partie des cas. Des attaques sont constatées toutes les semaines, un peu partout en France.

Plus de 150 enquêtes ont été ouvertes au niveau national pour des mutilations de chevaux, a indiqué le ministère de l'Intérieur ce lundi 7 septembre. Un numéro vert (0800 738 908) a été mis en place par le gouvernement à destination des propriétaires d'équidés pour "répondre aux questions" et "apporter un soutien, parfois même psychologique, face à cette angoisse".
 
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