Birds of Prey : record battu avec plus de 23 000 euros contre les violences faites aux femmes

Organisé les 20 et 21 novembre, le marathon sur Twitch "Birds of Prey" organisé par le Centre régional d'information jeunesse du Centre-Val de Loire a dépassé toutes les espérances en réunissant près du double de la somme collectée en 2020.

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Mission (largement) accomplie ! Après vingt-sept heures de marathon, plus d'une vingtaine d'invités et une bonne quinzaine de chansons massacrées au karaoké, l'événement caritatif Birds of Prey version 2.0 a tiré sa révérence à 20 heures ce 21 novembre avec 23 481 euros et 51 centimes récoltés.

Un marathon virtuel contre les violences

On vous en parlait au début du mois, mais si vous êtes passé à côté, Birds of Prey est un stream caritatif organisé par le Centre régional d'information jeunesse (Crij) et hébergé sur la plateforme Twitch. A quelques jours de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, le 25 novembre, tout le week-end était consacré à la sensibilisation à cette cause. Depuis la veille à 17h, une vingtaine de vidéastes ont animé, chacun.e de son côté ou par groupe, des animations allant de la diffusion de jeu vidéo à un atelier feu de camp, en passant par les nombreux défis que devaient effectuer les streamers à chaque pallier de dons franchi.

Les dons récoltés, qui représentent près du double des 12 000 euros récoltés l'année précédente, seront reversés à l'association nantaise Résonantes, dont les responsables sont les premières surprises. "Je peux faire une danse de la joie ?" lâchait à la mi-journée Cécile Chevalier, la chargée de communication du collectif, alors que la cagnotte frôlait "seulement" les 15 000 euros. "On venait vraiment sans savoir à quoi s'attendre. Là, vraiment, on n'espérait pas autant ! On est hyper heureux, ça fait super plaisir d'avoir participé à un événement pareil."

Cette somme conséquente devrait permettre à Résonantes "de continuer à mettre en place des actions de sensibilisation dans les établissement et de continuer à intervenir dans toute la France auprès des élèves, à moindre coût", poursuit Cécile Chevalier. L'association est en effet engagée auprès des 15-30 ans sur la question de la sensibilisation aux violences faites aux filles et aux femmes, et a mis en place l'application App-Elles, qui permet aux femmes touchées par des violences "d'alerter et de contacter rapidement [leurs] proches, les services d'urgence, les associations et toutes les aides disponibles" autour d'elles.

Art, jeu vidéo, karaoké et loups-garous

"Pour moi c'est une cause super importante, ça me touche directement évidemment" explique Shynouh, sortie momentanément avec un petit groupe au parc de la Charpenterie pour s'initier aux joies du coupage de bois et des pierres à feu en compagnie de l'explorateur professionnel Dylan_Trekking. "Je pense que chacune et chacun a ses raisons. On sait qu'il y a pas mal d'inégalités dans la société vis-à-vis des femmes, c'est important de défendre cette cause". Même son de cloche du côté de Riimon, bien au chaud dans la salle de conférence du Crij où tournent les vingt PC et les quarante écrans nécessaires à la diffusion. "Les inégalités, ça m'a toujours gonflé", explique-t-il en achevant une partie de League of Legends. "C'est quelque chose qui me tient à cœur de pouvoir agir là-dessus, et ça fait un lien avec mon travail d'éducateur, dans un foyer avec des jeunes qui sont placés. Ce que propose Résonantes me touche, c'est typiquement le genre de choses dont pourraient avoir besoin les jeunes dont on s'occupe. On a besoin d'associations comme ça."

Malgré le sérieux de la cause, l'événement reste festif est représente l'occasion de se voir "dans la vraie vie" pour des vidéastes dont la plupart se connaissent déjà derrière l'écran. Et malgré une nuit très courte et moins d'heures de sommeil cumulées que de participants, l'ambiance n'est que très peu retombée au cours de la journée. Pendant que Shynouh et sa sœur enchaînent les chorégraphies de Just Dance au milieu de la salle, l'autrice et conteuse Priscille est en plein jeu de rôle sur papier en compagnie du vidéaste Sauvane et bien d'autres sur une scène aménagée à l'entrée du centre, tandis que l'artiste Pikanoa réalise plusieurs portraits de personnages de League of Legends.

Même les institutions fort éloignées du monde du jeu vidéo se sont laissées impressionner, comme la préfète du Loiret et du Centre-Val de Loire Régine Engström, qui est venue en personne visiter le Crij au début du marathon. L'achèvement du stream a également été salué dans le fil de discussion de la chaîne par la directrice régionale aux droits des femmes et à l'égalité Nadia Bensrhayar. De quoi préparer sereinement la troisième édition dont l'idée germe déjà dans les esprits des organisateurs pour 2022. Mais d'abord : enfin un peu de repos pour les braves.

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