La mère de la 1ère victime de Mohamed Merah a dû être évacuée ce 20 octobre après une alerte à la bombe dans le collège Max Jacob de Saint-Jean-de-la-Ruelle, où elle donnait une conférence. Les 350 élèves ont aussi été évacués.
Après le lycée Benjamin Franklin dans le centre-ville d'Orléans, évacué en urgence après une fausse alerte la veille, c'était au tour du collège Max Jacob de Saint-Jean-de-la-Ruelle de subir des menaces ce 20 octobre, qui ont débouché sur une fausse alerte à la bombe.
Au cours de la journée, un mineur a été "interpellé et placé en garde à vue" selon le parquet d'Orléans. Une enquête a également été ouverte concernant l'alerte à la bombe déclenchée le 19 octobre au lycée Benjamin Franklin. "A ce stade, aucun lien n'a été établi entre les deux affaires", précise le parquet.
Latifa Ibn Ziaten évacuée en priorité
L'alerte a été donnée vers 11h45 selon la Direction départementale de la sécurité publique du loiret (DDSP 45), après qu'un homme a appelé l'accueil de l'établissement et menacé de le "faire sauter".
Au même moment, Latifa Ibn Ziaten, la mère du premier soldat tué par Mohamed Merh en 2012, était en train de "donner une conférence" à une classe de collégiens, précise la police. Elle a été "la première à être évacuée, dans la mesure où elle aurait pu constituer une cible" pour un acte terroriste.
Le maire de Saint-Jean-de-la-Ruelle et président d'Orléans Métropole Christophe Chaillou a déploré et condamné "cet acte inadmissible".
Comme la veille au collège Benjamin Franklin, les experts du déminage ont été appelés sur place.
Le 19 octobre, Latifa Ibn Ziaten était sur le plateau de France 3 Centre-Val de Loire. Elle est de passage dans la région pour "passer un message de paix, de respect" avec son association IMAD pour la Jeunesse et la Paix.