Le réalisateur du documentaire "Merci Patron !", François Ruffin, est l'invité mardi soir du JT 19-20 sur France 3 Centre-Val de Loire. ►à voir en direct à 19h sur france3centrevaldeloire.fr
François Ruffin arrive à Orléans par le train de 18h32. Sera-t-il là à temps pour le direct de 19h sur France 3 Centre Val de Loire ? Plus que quelques heures à tenir... Ceux qui auront manqué son passage à la télévision régionale, pourront le retrouver à l'issue de la projection de son film "Merci Patron !" au Cinéma des Carmes. Pour un débat avec un public conquis (?) par l'auteur de "Merci patron ", la comédie-documentaire à succès qui comptabilise 300 000 entrées depuis sa sortie en février.
"Merci Patron !" le synopsis
Le premier long métrage de ce Calaisien d'origine, âgé de 40 ans, tourne en dérision le géant du luxe LVMH et son PDG Bernard Arnault, prenant délibérément le parti des petits contre les gros. Avec ses "camarades" de Fakir, journal satirique à Amiens dont il est le rédacteur en chef, et d'autres amis, François Ruffin organise en février à la Bourse du travail à Paris une soirée intitulée "Leur faire peur". Entendre: à l'oligarchie. Quelques jours plus tard naîtra le comité d'organisation "Nuit debout" qui, à l'issue de la manifestation du 31 mars contre la loi El Khomri dans la capitale, décide d'occuper la place de la République. "Merci patron!" y sera diffusé le soir même, en présence de son réalisateur, au milieu d'une foule effervescente."Poil à gratter"
Son premier fait d'armes remonte à 2003. Dans "Les petits soldats du journalisme", cet admirateur de Bourdieu dénonce le formatage des écoles de journalisme où "aucune place n'est donnée à l'engagement politique et à l'impertinence". Son ouvrage fera l'effet d'une petite bombe dans le milieu, notamment au Centre de formation des journalistes (CFJ), dont il a fréquenté les bancs. "C'était déjà un garçon malin, intelligent et plutôt sympa, avec une vraie fibre de poil à gratter", se rappelle l'un de ses anciens camarades de promotion. Porté par "la volonté de transformation sociale", ce passionné de football s'investit, en parallèle de ses études de lettres, puis de journalisme, dans son journal Fakir, fondé en 1999 à Amiens et "fâché avec tout le monde. Ou presque". "Le déclencheur de Fakir, c'est la délocalisation de Yoplait. Puis Abelia, Whirlpool...", explique le militant. Il suit aujourd'hui de près le combat des salariés de l'usine Pentair de Ham (Somme), menacée de fermeture.(AFP)