En septembre 2022, une institutrice de 42 ans, exerçant à Courtenay, avait été condamnée à 10 mois de prison avec sursis assorti d'une interdiction d'exercer sur la même période. Jugée en appel devant la cour d'Orléans, elle est condamnée à un an de prison avec sursis.
Jugée le 25 septembre dernier devant la Cour d'Appel d'Orléans, l'institutrice a vu sa peine alourdie. De 10 mois sa peine est portée à 1 an avec sursis, cinq ans d'interdiction d'exercer un métier en lien avec des enfants (c'était 10 mois en première instance), et deux ans de privation du droit d'éligibilité.
Comme en première instance, l'ancienne enseignante a pendant le second procès nié l’intégralité des faits qui lui étaient reprochés, comme le rapporte La République du Centre, évoquant la "fragilité" de certains de ses collègues se disant harcelés, couplée à une possible concertation entre d’anciens personnels de l’école. "Cela fait tout de même 27 personnes interrogées lors de l’enquête qui attestent avoir été témoins ou avoir directement subi les faits qui vous sont reprochés", a observé la présidente.
La présidente a également souligné le rapport "préoccupant" qu’entretiendrait l’enseignante avec son métier "et à la réalité". De son côté, le procureur général avait requis la confirmation du jugement de première instance. La défense, elle, a dénoncé une enquête "uniquement à charge" et "un dossier monté de toutes pièces".
Rappel des faits
L'affaire avait débuté en 2021 lorsque des collègues de l'institutrice avaient porté plainte pour harcèlement moral. Elle aurait tenu des propos humiliants, insultants envers certains d'entre eux. Certains élèves auraient même eu peur de leur maîtresse. Comme France 3 Centre-Val de Loire l'écrivait en septembre 2022, elle aurait refusé que certains aillent aux toilettes, les forçant à se faire dessus. Des humiliations parfois subies devant toute la classe.