Le 27 octobre dernier, la commune de Pierrefitte-ès-Bois accueillait 27 réfugiés soudanais et syriens en provenance de la jungle de Calais. Aujourd'hui ils sont encore 11, en demande d'asile, soutenus par des bénévoles.
Présents depuis deux mois dans un centre de vacances, ces réfugiés commencent à reprendre goût à la vie. Quitter Calais et sa jungle a été un soulagement. Ils sont arrivés en bus affrété par la préfecture.
"On s'est vraiment senti mieux en arrivant ici. Ensuite on nous a dit n'ayez pas peur on s'occupera de vous, c'est nous qui allons vous aider pour faire les démarches. Je n'ai rencontré aucune mauvaise personne ici. Vraiment, tout le monde est bien avec nous", confie Mahmoud, un réfugié soudanais.
Tous les réfugiés on une histoire unique mais la plupart d’entre eux a fui la guerre : " Mon groupe devait rejoindre l'Angleterre. Ils voulaient que je parte avec eux mais j'ai rencontré des français à Calais et ces gens là m'ont plu. Je les ai vraiment trouvé très gentils alors j'ai préféré rester en France", raconte Mohamed, un réfugié syrien.
Une vie en collectivité où chacun met la main à la pâte.
Dans le centre qui les accueille, ils vont faire leurs premières démarches afin d'obtenir le statut de réfugié. Des bénévoles viennent également leur donner des cours de français. Tous sont très assidus et organisés, même pour les taches courantes comme faire les courses ou préparer les repas.
Fadil, un autre réfugié soudanais explique qu’ils font les courses par deux à tour de rôle tous les deux jours. Au départ, il fallait faire la cuisine pour 27 personnes mais les choses se sont simplifiées. Les réfugiés ne sont plus que 11 aujourd’hui.
Ils souhaitent rester en France.
Au total, le département du Loiret accueille 140 demandeurs d'asile répartis dans plusieurs centres ADOMA en attendant de pouvoir rejoindre un centre d’accueil pour demandeurs d’asile.
Leur futur ils le voient donc en France avec l'espoir de trouver un travail et pour certains, de faire venir leurs familles.
► Regarder le reportage de Sana Hasnaoui et Vincent Logereau.