Richard Ramos : "je n'ai jamais dit que j'appelais à la démission du gouvernement", assure le député MoDem du Loiret

Le député MoDem du Loiret, Richard Ramos, dément avoir appelé à la démission du gouvernement. Ces propos lui sont pourtant attribués par un journaliste du quotidien Le Progrès.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"Je démens formellement ce qui a été écrit", commence Richard Ramos, député de la 6e circonscription du Loiret. Paru dans la matinée de samedi 18 mars, un article du quotidien Le Progrès lui prête des propos qu'il n'aurait jamais tenus.

Décrit comme un ""électron libre" par certains observateurs" dans l'article du journaliste Étienne Ouvrier, Richard Ramos aurait lancé un appel à la démission du gouvernement.

"Je n'ai jamais dit que j'appelais à la démission du gouvernement", rétorque-t-il. Et pourtant. Le journaliste Étienne Ouvrier maintient que les propos retranscrits dans son article ont véritablement été tenus lors de l'interview, puisque il a "à [sa] disposition un enregistrement audio prouvant l'intégralité des propos relatés dans [son] article".

Je ne suis pas un frondeur

Richard Ramos, député MoDem du Loiret

Richard Ramos, membre de la commission des affaires économiques à l'Assemblée nationale, affirme qu'il est plutôt question de renouveau à imaginer.

"Il faut remailler la confiance avec les Français. Il est probable qu'il faille un nouveau gouvernement pour le faire", résume le député. Une nuance qui fait la différence. 

Richard Ramos compte voter contre les motions de censures

"Je vais voter contre les motions de censure", assure Richard Ramos. Plusieurs groupes parlementaires prévoiraient de faire tomber le gouvernement par ce moyen d'action.

Pour résumer, les membres de l'Assemblée nationale peuvent recourir à la motion de censure pour provoquer la démission du gouvernement en place.

Pour cela, il faut "réunir les voix de la majorité absolue des membres de l'Assemblée nationale, soit 289 voix", peut-on lire sur le site viepublique.fr

Les motions de censure, et notamment celle Rassemblement national, devraient être examinées lundi 20 mars, à 16 heures. 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information