Vos députés jouent-ils le jeu de la transparence ? Claude de Ganay

Mi-janvier 2019 est sorti le rapport du Projet Arcadie sur les obligations déclaratives des députés. Depuis, nous avons entrepris de décortiquer avec chaque député sa propre déclaration d'intérêts. Est-elle remplie ? Mise à jour ? Que pensent-t-ils de de ces exigences nouvelles ? 

Cet article fait partie de la série Vos députés jouent-ils le jeu de la transparence ? Leurs déclarations à la loupe.
La notice explicative est disponible en cliquant sur le titre ci-dessus. 


Claude de Ganay est député LR du Loiret. Il s'agit de son second mandat. Il a notamment fait la une de l'actualité pour sa critique virulente du rapport sur le nucléaire, et pour sa proposition de loi contre les violences scolaires, où figurait notamment la suppression des allocations familiales. 
 

Sa déclaration est-elle remplie ? 


Dernière modification de la déclaration : 18 août 2017
Claude de Ganay
Infogram
 

Transparence de la vie publique : son avis


"Je crois que c'est une habitude à prendre que n'avait pas forcément la classe politique précédente, mais c'est une bonne chose. Je pense que parfois, c'est un peu trop excessif, dans la mesure où on demande aussi le patrimoine du conjoint. Ça ne me gêne pas, mais ça ne devrait être transmis qu'à la Haute Autorité, pas forcément à la préfecture.

Pour moi, ce qui importe, c'est qu'on puisse demander des comptes au détenteur d'un mandat politique quel qu'il soit, même un maire. Qu'on puisse dire : vous aviez un patrimoine de 100 au début de mandature, maintenant vous êtes à 10 000, expliquez-nous. On est pas là pour s'enrichir.

Mais un député, en excluant les conflits d'intérêts, en a très peu de possibilités, de toute façon. Il ne lance pas de marché public, par exemple. Le député, finalement, n'est pas l'élu le plus sensible. La transparence a été fléchée un peu excessivement, il y a eu très peu de problèmes par rapport au nombre de parlementaires. 

En ce qui concerne la HATVP, j'ai eu à plusieurs reprises des interrogations de la part de l'Autorité, auxquelles j'ai répondu. On sent qu'il y a aussi une formation à avoir, que tout le personnel de la Haute Autorité n'a pas forcément. Les questions qu'on me posait, j'étais parfois un peu surpris."


 
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