Les prévisions saisonnières de l'association Météo Centre envisagent un excédent de précipitations pour tout l'hiver, et des températures légèrement au-dessus de la normale. Une bonne nouvelle pour les nappes phréatiques.
Un hiver 2021-2022 trop sec, un été 2022 archi-sec, un hiver 2022-2023 insuffisant... Depuis deux ans, les nappes phréatiques sont mises à rude épreuve par un manque de pluie chronique sur l'Hexagone. Et, malgré un mois de novembre pluvieux, la majorité des nappes en Centre-Val de Loire affichent des niveaux faibles, voire très faibles, pour la saison.
Mais, "bonne nouvelle pour nos nappes", cet hiver devrait être, enfin, excédentaire en quantité d'eau qui tombera sur la région. Dixit l'association Météo Centre, dans ses prévisions saisonnières mises à jour ce 3 décembre.
Noël au balcon ?
Comme pour novembre, "un temps mitigé" devrait s'installer sur la région entre la fin de la première décade et le début de la troisième, avec des prévisions excédentaires pour les précipitations. La faute à "un flux océanique perturbé", qui pourrait apporter humidité, vent et températures plus douces. L'association envisage une moyenne mensuelle de 0,5 à 0,7 degré Celsius au-dessus des normales.
[Tendance météo du 4 au 10 décembre 2023] Ces prochains jours, un flux à dominante océanique apportera quelques passages pluvieux 🌦️🌧️ et parfois venteux 🍃... Notre point météo ↘️ https://t.co/4ZXcgYzIPZ pic.twitter.com/UdZ1AKoQOh
— Association Météo Centre (@AssoMeteoCentre) December 3, 2023
L'association estime possible la réapparition de conditions anticycloniques pile au moment du réveillon de Noël, faisant disparaître toute possibilité de précipitations. Et donc, "comme souvent, nous n'aurions pas de Noël blanc cette année". Du moins, les probabilités sont "faibles".
La tendance à l'excédent de pluie (ou de neige ?) pourrait se poursuivre jusqu'à, au moins, mars 2024. Les prévisionnistes de Météo Centre envisagent des hausses de 10 à 30% de la quantité d'eau tombée du ciel pour janvier, février et mars 2024, avec moins d'ensoleillement qu'à l'accoutumée, mais des températures toujours légèrement au-dessus de la normale.
Pas de conclusions hâtives
En somme, "on se dirigerait vers un hiver globalement plus doux", avec une incertitude importante sur le mois de janvier "qui pourrait être plus froid que prévu".
Il est à noter que ces prévisions sont probabilistes et à long terme, et restent donc "approximatives" et "expérimentales" : "Il est impossible de prévoir la chronologie exacte des mois à venir, ni de localiser où une vague de froid va se produire plusieurs mois à l'avance." Ces prévisions sont donc à prendre, évidemment, avec les pincettes qui s'imposent.