La situation des ressources en eau se dégrade de jour en jour suite aux chaleurs de septembre. Le préfet du Cher décide donc de placer en alerte plusieurs bassins du département.
Même si la région Centre-Val de Loire a pu connaître durant le mois de septembre des cumuls de pluies localement importants, ces derniers n'ont pas permis d'améliorer durablement la situation des cours d'eau, suite au retour des fortes températures depuis plus d'une semaine.
Alors que la préfecture de la région activait le niveau "alerte" sur le bassin Loire-Allier, ce vendredi 6 octobre, le préfet du Cher annonçait dans un communiqué mettre en application son "arrêté cadre sécheresse". Une conséquence directe de la sécheresse qui sévit dans le département.
Sont concernés le bassin de la Loire placé en alerte, le bassin de la Grande Sauldre en alerte renforcée, soit le troisième niveau sur quatre de sécheresse en terme de gravité. Le bassin de la Petite Sauldre quant à lui reste en alerte renforcée. Les bassins du Fouzon, de l'Yère amont, de l'Auron, de l'Airain, des Rampennes, de l'Aubois, du Colin, de l'Ouatier et du Langis, de l'Arnon aval et de la Théols, du Cher, de l'Arnon amont, de l'Indre amont et de la Vauvise sont eux maintenus en crise.
Des interdictions d'usage de l'eau
Les seuils d'alerte ont été relevés progressivement depuis le mois de mars, en passant successivement au stade de vigilance, d'alerte, d'alerte renforcée jusqu’à atteindre celui de "crise". Alors que le préfet demande "à l'ensemble des usagers de faire preuve de responsabilité et de sobriété dans leurs consommations", plusieurs interdictions d'usage de l'eau sont applicables en situation d'alerte, d'alerte renforcée et de crise.
L'arrosage des jardinières, suspensions, espaces arborés est désormais interdit jusqu'à nouvel ordre. L'arrosage des jardins potagers, pelouses, massifs fleuris, terrains de sport et des arbres est quant à lui interdit de 10h à 18h, pour éviter l'évaporation de l'eau.
Des interdictions supplémentaires sont à prévoir en cas de crise : Le lavage des véhicules, sauf obligation réglementaire ou encore l'irrigation à partir des cours d'eau et nappes d'accompagnement. Il est également interdit aux particuliers et aux professionnels de laver leur véhicule, sauf cas exceptionnel.
Le non-respect de ces restrictions peut engendrer une amende de 1 500€.