On a survolé la région Centre-Val de Loire dans Microsoft Flight Simulator

Sorti le 18 août, le jeu vidéo Microsoft Flight Simulator a pour ambition de permettre au joueur de survoler une simulation absolument bluffante du globe terrestre aux commandes d'une trentaine d'aéronefs. Pour le mettre à l'épreuve, nous avons tenté un petit survol touristique de la région.

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Il est 7h30 ce 20 août 2020. La météo est dégagée, et la piste de l'Aéroport du Loiret nous tend les bras. Aux commandes d'un Cessna 172 Skyhawk, un petit avion dédié au tourisme, nous avons prévu de survoler le Loiret, le Loir-et-Cher et l'Indre, avant de nous poser à Châteauroux-Centre. Sauf qu'en réalité, aucun brevet de pilote ne sera nécessaire, puisque nous sommes confortablement installés, manette en main, devant Microsoft Flight Simulator.
 

Une saga historique

Développé par les Bordelais d'Asobo Studio, dont France 3 vous parlait ici, Microsoft Flight Simulator est le dernier né d'une série de simulateurs de vol grand public née au début des années 80 de la fascination de Bill Gates pour Vol de nuit d'Antoine de Saint-Exupéry. Entre 1982 et 2006, la série donne naissance à une douzaine de jeux dédiés à un public de niche. Avec l'annulation de Microsoft Flight en 2012 et l'absence de véritable successeur, elle semblait condamnée. Et ce sera finalement Asobo qui ramassera ce flambeau chargé d'histoire l'an dernier.

Flight Simulator, comme son nom l'indiquera aux plus attentifs, est une simulation de vol qui se révèle à la fois très proche de la réalité et relativement accessible. Au programme : de petits coucous comme notre Cessna 172 mais aussi des avions de ligne et plusieurs jets.

Au total, vingt avions sont présents dans la version de base du jeu (pour la somme de 70 euros tout de même) et dix de plus dans la version premium (pour vingt euros de plus), sans compter de futurs contenus téléchargeables qui devraient inclure planeur, hélicoptères et appareils militaires. Et un terrain de jeu de la taille du globe, puisque la planète a été récréée au détail près grâce à une immense base de données cartographique (deux millions de villes et 37 000 aéroports) stockée dans le cloud et de puissants algorithmes. Sans entrer dans les détails techniques : ça envoie du bois.
 

 

Retour à la Source

Bref, tout le monde est bien attaché, les fenêtres sont remontées et le frein à main desserré. Nous mettons les gaz et décollons sans encombre de la piste de Saint-Denis-de-l'Hôtel. La prise en main est assez accessible une fois passés les quelques niveaux de tutoriels expliquant les manoeuvres de base. Le duo clavier-souris n'est pas forcément le plus pratique, et on préférera la précision des contrôles d'une manette.

Évidemment, les plus passionnés pourront coller à leur bécane un ensemble HOTAS avec joystick et manette des gaz, pour un investissement de quelques dizaines à quelques centaines d'euros. Pour les débutants, le jeu possède différents réglages qui vous permettent d'être plus ou moins assistés lors de vos premiers vols.
 


Après un survol rapide de la Loire, nous mettons le cap vers Orléans, notre première étape. En nous déportant un peu vers le sud, on aperçoit très vite la fidélité des repères géographiques. On aperçoit ici l'autoroute A71, là la D 2020 et naturellement le quartier de la Source, où l'on fait un petit coucou par la fenêtre à la rédaction de France 3.

En revanche, le centre-ville n'a pas bénéficié de la même faveur. Si les maisons sont reproduites de façon crédible, la cathédrale Sainte-Croix est réduite à une forme grise d'un seul étage. On ne va pas se mentir, dans les premières minutes de ce vol-test, et au milieu de décors somptueusement rendus, ça fait un choc. Direction Chambord à présent.
 

 

Cap sur la Sologne

Le survol de la Sologne rattrape heureusement l'épisode de la cathédrale. On en profite pour remarquer l'incroyable gestion de la lumière matinale, qui se réfléchit dans les étangs et sur la carlingue, joue avec les nuages et fond sur les arbres où l'on entend presque chanter mésanges charbonnières et les pics épeiches. Une fois à la verticale de Chambord, on applique les leçons apprises au début du jeu : on réduit la poussée et la vitesse, et on se laisse descendre en tournoyant au ras des tours du château royal.
 


Nous repartons plein ouest, dépassons Blois où l'on aperçoit même les ruines de l'ancien pont médiéval depuis le cockpit, et décidons de naviguer à vue en direction d'Amboise, en suivant le fleuve royal. En arrivant à quelques milles nautiques, nous tentons une folie et survolons le château en rase-mottes, constatant au passage que même les bancs de sables de la Loire apparaissent à l'écran grâce à la gestion de la vaste banque de photos aériennes de Bing, le moteur de recherche de Microsoft.
 


Nous reprenons de l'altitude, et mettons le cap au sud vers Montrichard, puis Châteauroux. La forêt du Boishaut nord se dénude et laisse place aux vastes champs de la Champagne berrichonne. Comme le vol s'attarde, nous en profitons pour explorer plus à fond les possibilités du mode photo, qui permet de se débarrasser de l'interface pour capturer les paysages aériens sous toutes les coutures.
 
Enfin, la piste de Châteauroux-Déols se dessine. Là encore, comme nous jouons avec le petit coup de pouce que le jeu accorde aux débutants, on nous accompagne pour nous placer correctement et à la bonne altitude vis-à-vis de la piste. L'atterrissage se passe sans encombre, jusqu'à la procédure de roulage et de stationnement, accompagnée par le personnel de l'aéroport de Déols. Notre excursion aura duré une heure et quarante-deux minutes et ce petit vol d'essai, loin de nier les graphismes époustouflants salués par la presse spécialisée, aura au moins démontré que la modélisation des paysages ruraux n'est pas en reste, loin de là.

Étant donné le prix conséquent du jeu, la puissante technologie qu'il utilise et l'espace disque conséquent demandé (150 Go), vous serez peut-être inquiets de savoir si votre ordinateur de bureau sera capable de faire tourner Microsoft Flight Simulator. De notre côté, malgré quelques petits ralentissements au lancement d'une partie, nous sommes parvenus à réaliser ce vol avec un réglage des graphismes alternativement "haut" et "ultra" sans difficulté, à l'aide d'une configuration Intel Core i7 couplé à une carte graphique GeForce GTX 980 et 8 Go de RAM. Notez cependant que les paysages du Loir-et-Cher sont sans aucun doute plus faciles à modéliser que, au hasard, la nuit tokyoïte.


Cet article a été réalisé à l'aide d'une copie de Microsoft Flight Simulator fournie par XBox France

Microsoft Flight Simulator
Asobo Studio / XBox Games Studios
Sorti le 18 août 2020
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