La préfecture vient d'annoncer officiellement qu'avant la fin du premier semestre 2016, l'ancienne gendarmerie de Buzançais (Indre) va être réhabiliter en Centre d'accueil des demandeurs d'asile. 80 personnes seront accueillies dans ce centre et dans des logements sociaux.
Une cinquantaine de demandeurs d'asile seront installés dans le bâtiment anciennement occupé par la gendarmerie et une trentaine dans des logements sociaux. Le choix de l'ancienne gendarmerie de Buzançais s'est fait naturellement comme ce bâtiment appartient à l'État.L’annonce de cette décision dans cette ville de 4.500 habitants a fait polémique. Au mois d’octobre, le conseil municipal de Buzançais et de l'association des maires de l'Indre avait émis, à l'unanimité, un avis défavorable pour l'installation de ce centre d'accueil pour demandeurs d'asile (Cada).
Malgré ces votes négatifs, l'État a finalement validé ce choix contre l'avis des élus. La préfecture vient d'annoncer officiellement qu'avant la fin du premier semestre 2016, l'ancienne gendarmerie de Buzançais serait réhabiliter en Centre d'accueil des demandeurs d'asile.
► Reportage de Catherine Lacroix et Jean-Philippe Pazzini
La préfecture vient d'annoncer officiellement qu'avant la fin du premier semestre 2016, l'ancienne gendarmerie de Buzançais (Indre) va être réhabiliter en Centre d'accueil des demandeurs d'asile. 80 personnes seront accueillies dans ce centre et dans des logements sociaux.
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©France 3 Centre-Val de Loire
Buzançais ne veut pas d'un Centre d'accueil pour demandeurs d'asile (Cada) dans son centre-ville. Le conseil municipal a voté, à l'unanimité, une déclaration en ce sens début octobre.
Celui-ci prévoirait l'accueil de quatre-vingts demandeurs d'asile – qui n'ont pas le statut de réfugiés –, dont cinquante seraient hébergés dans l'ancienne caserne de gendarmerie (1), route de Châteauroux, et trente autres par des bailleurs sociaux.
Réunir quatre-vingts demandeurs d'asile en plein centre-ville, dont cinquante au sein des locaux de l'ancienne gendarmerie, stigmatise une population déjà fragilisée, en ghettoïsant ces réfugiés dans un site unique », fait remarquer la déclaration votée par le conseil municipal.
Autre argument avancé : la taille de la ville et les services qu'elle est en mesure d'offrir, surtout dans un contexte de restriction budgétaire.