Histoires 14-18 : la baïonnette Rosalie

La baïonnette Rosalie est un accessoire indissociable du poilu. Un modèle unique en son genre, révolutionnaire pour l'époque, largement vanté par la propagande française, mais dont l'importance déclina au fil du conflit.

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Cette arme évocatrice de l'horreur et de la cruauté des combats est l'un des symboles de la grande guerre. La Rosalie est une baïonnette, française, révolutionnaire pour l'époque.

En 1914, la doctrine de guerre française insiste entre autres sur le combat au corps à corps. Il s'agit clairement de tuer. L'art de la baïonnette est même enseigné et pratiqué comme un sport lors de compétitions d'escrime disputées en public. Contrairement à ses homologues anglais ou allemands, la Rosalie n'est pas conçue comme une simple lame mais comme une pique cruciforme, extrêmement pointue. Sa forme ergonomique est pensée pour que le poilu puisse tourner sa baïonnette d'un quart de tour à l'intérieur du corps de son ennemi, et ainsi provoquer une hémorragie interne.
 

C'est un chansonnier, amuseur public, Théodore Botrel, qui trouve le premier ce surnom affectueux de Rosalie. Si les paroles de la chanson associent gaiment cette Rosalie à la beauté d'une femme, la réalité est tout autre. L'arme est indissociable du fusil sur lequel elle est fixée : un fusil de type LEBEL qui permet un tir à répétition et dont les balles peuvent atteindre  450 mètres. Au début de la guerre, l'armée française dispose de 2.800.000 fusils Lebels, tous équipés de leurs inséparables Rosalie.
 
Dans l'environnement confiné des tranchées, la Rosalie, difficile à manœuvrer, finit par montrer rapidement ses limites. Son importance dans les combats décline au fil du conflit. Les poilus la remplaçant progressivement lors des opérations dites de « nettoyage des tranchées » par des couteaux et même. Des casses têtes de bois ferrés baptisés les « Massues de tranchées ».



 



14-18 : la baïonnette Rosalie

Source archives : - Gallica BNF - Pathé Gaumont ©France 3

 

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