Durant deux jours, à Reims, ce colloque rassemble près d'une cinquantaine d'élus et d'universitaires pour tenter de comprendre le fonctionnement de cette nouvelle Région Alsace Champagne-Ardenne Lorraine. Des groupes de travail seront mis en place pour mettre tout le monde d'accord.
Une réforme qui se fait dans la douleur
De nombreux élus s'y sont opposés à l'image de Gilbert Meyer, maire de Colmar (Haut-Rhin). Pour lui, "cette réforme ne traite pas du travail et il considère que les dépenses publiques vont augmenter". Pour lui, dans cette grande région, il faudra installer des "outils de proximité" qui, au final, reviendront plus chers que le fonctionnement actuel.Comment va se mettre en place cette nouvelle grande Région ?
Pour de nombreux élus, ce nouveau fonctionnement est encore un peu flou à leurs yeux. Dans un premier temps, le changement sera remarqué par le nouveau nom de cette grande Région. Ce ne sera pas les élus qui le choisira mais le gouvernement. Ensuite viendra la mise en place du grand Conseil Régional.Certains universitaires présents lors de ce colloque estiment que la totalité des ces changements prendra au moins six ans.
François, Rangeon (université Picardie Jules Verne – Amiens) pense que dans un premier temps, il n'y aura pas véritablement de changements en dehors des logos sur les lycées, mais la gestion des ces établissements restera la même. Selon lui, dans un deuxième temps, il risque tout de même d'y avoir un certain nombre d'évolutions comme des regroupements de services avec probablement une répartition sur plusieurs villes. Du coup, la population devra peut-être avoir recours à des déplacements plus importants a effectuer auprès des services de la Région.