Lundi, la cour d’appel d’Aix-en-Provence a rejeté les demandes en nullité des avocats de la défense dans l’affaire Bastia-Reims. Dans ce dossier, cinq supporters bastiais sont mis en examen pour détention d’engins explosifs et association de malfaiteurs.
Les avocats de la défense l’annoncent, ils vont se pourvoir en cassation. Lundi, la cour d’appel d’Aix-en-Provence a rejeté leur demande en nullité, de la mise en examen de cinq supporters bastiais, notamment pour violation de l’enquête, perquisition intervenue en l’absence du propriétaire et non-authenticité des scellés.
Les prévenus sont poursuivis pour détention d’engins explosifs et association de malfaiteurs.
Rassemblements de soutien
Les faits remontent au 13 février 2016. À cette date, de violents incidents surviennent en marge d’une rencontre de football opposant les équipes de Reims et de Bastia. Lors des affrontements, Maxime Beux, supporter bastiais, a été blessé à l’œil et en a perdu l’usage.
Quelques jours plus tard, deux rassemblements de soutien organisés à Bastia et à Corte sont également marqués par des violences. C’est lors d’un troisième regroupement, le 20 février 1016, organisé à Bastia, que les forces de l’ordre découvrent différents sacs contenant des cagoules, des engins explosifs ou encore des boules de pétanque. Des ADN des prévenus ont été retrouvés sur différents objets.