Le collectif Granagora a été créé en Balagne l'année dernière afin d'échanger des graines et des savoir-faire. Ce week-end, il a reçu des amateurs et des curieux au Parc de Saleccia.
Cultures bio et permacultures ont le vent en poupe. Au parc de Saleccia, le week-end dernier, le collectif Granagora a organisé une séance d’échanges de graines.
Mais pas question d’acheter. Les participants préfèrent troquer. « Ce sont des variétés intéressantes, il y a aussi des variétés endémiques. Elles sont cultivées dans des petits jardins et elles sont prêtes à être perdues si jamais il n’y a pas de troc de graines et des échanges. J’ai pris des radis, des potimarrons, des épinards et des melons », indique Sophie, jardinière.
Mais avant de planter les graines, il faut les stocker. Avec précaution et de manière écologique.
Savoir ce que l’on mange
Le collectif Granagora est né d'un constat tout simple : « De plus en plus de gens font un petit peu de leur nourriture, ils ont un petit potager. Et de plus en plus de gens aspirent à manger plus sain, plus bio, plus local, avec plus de vitamines et avec plus de goût », souligne Ruben Galletta, collectif Granagora.
Manger mieux, manger sain, et surtout, savoir ce que l'on mange, telle est la philosophie de vie du collectif.
Et il compte bien la partager avec le plus grand nombre. « L’objectif de Granagora, c’est que tout un chacun puisse devenir jardinier mainteneur. C’est un jardinier qui sait reproduire ses propres graines. Le prérequis, c’est d’avoir un petit coin de potager », explique Charles Ermier, collectif Granagora.
Rien n'est plus efficace que de donner l'exemple. Alors le potager du collectif Granagora, encore en préparation, accueillera les visiteurs lors de la prochaine édition.