Jeudi 13 juillet, Daniele Bufano a été intronisé président de l'AC Ajaccio. Le successeur d'Alain Orsoni a été présenté aux médias lors d'une conférence de presse organisée au stade François-Coty.
C'est aux côtés du directeur sportif de l'ACA Johan Cavalli, de l'entraîneur Olivier Pantaloni, et du directeur du centre de formation Patrick Leonetti que Daniele Bufano s'est présenté devant la presse.
Jeudi 13 juillet, l'Italien qui occupe un poste de direction chez Schneider Electric a été nommé président de l'AC Ajaccio.
Proche d'Alain Orsoni, dont il est le gendre, il succède donc à son beau-père à la tête du club ajaccien.
Dirigeant historique des Bianch'è rossi depuis 1992, Alain Orsoni avait annoncé, la veille, sa démission de la présidence de l'ACA. Néanmoins, il reste le président de la holding qui détient le club.
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Inconnu du monde du football mais présenté comme un passionné, Daniele Bufano devient donc, à 36 ans, l'un des plus jeunes présidents d'un club de football professionnel en France.
Après sa présentation à la presse, le Milanais a accordé un entretien à Lionel Luciani et à Mathias Landry :
France 3 Corse : comment s'est passée cette première prise de contact ce jeudi à Ajaccio ?
Daniele Bufano : C'était une belle journée, très intense, pleine d'émotions. Je me suis vraiment senti accueilli par le staff technique, par l'équipe administrative et par les joueurs. C'est très bien. Je suis un peu ému. C'est évidemment un grand honneur, évidemment, de prendre la présidence d'une équipe de ce niveau. J’ai hâte de commencer.
On a l'impression que la décision de votre venue s'est prise assez rapidement. Est-ce le cas ?
En vrai, ça a maturé depuis des années. Ça a un peu commencé sur le ton de la macagna puis, petit à petit, on a commencé à en parler un peu plus sérieusement et, effectivement, ça s’est accéléré cet été cet été et ça s’est clôturé assez rapidement.
Malgré votre jeune âge, vous avez quand même un parcours assez conséquent, notamment dans le monde de l’entreprise. Pensez-vous que ces expériences sont compatibles avec la gestion d'un club de football ?
J’espère bien. L'idée, c'est de m'appuyer énormément sur les équipes qui sont en place et qui sont déjà très professionnelles et très compétentes. Elles ont construit l'histoire de ce club. Je pense que c'est compatible parce qu’il y a une équipe en place. C'est d'ailleurs l’une des raisons qui m'a fait accepter ce poste. Je pense qu’il a la structure en place pour réussir correctement.
C'est véritablement cette vision de l'entreprise que vous voulez amener au club ?
Je pense que c'est l’un des angles sur lesquels on va certainement travailler. Ce n’est pas le seul. Ça serait un peu réducteur, je pense. C'est certainement dans ce secteur où j'ai la plus longue expérience sur ces 15 dernières années. Après, je pense que l'écosystème dans lequel on va s'intégrer va nous permettre de construire ensemble l'espérance dont on aura besoin.
Vous succédez donc à Alain Orsoni, dont vous êtes le gendre. Il a été le président emblématique de l'ACA pendant plusieurs années. Il quitte ses fonctions mais reste cependant le président de la holding qui détient le club. La direction que vous allez donner à l'ACA va-t-elle aller dans le même sens que celle du président Orsoni ?
Surtout au départ, je pense que l’on va s'inscrire dans une démarche de continuité. C'est mon objectif premier. On parle aujourd'hui d'un club professionnel et c'est dans ce milieu que l’on veut rester. Sur ce point-là, on va donc certainement s'inscrire dans la continuité.
Vous le consulterez souvent ?
Ça dépend. Je pense que ça dépendra du sujet. Je pense que j'aurai un rôle plus de présence, plus opérationnel. Il y aura probablement des gros choix stratégiques ou d'importances au sein de la direction du club sur lesquels on va se concerter.
C’est un homme qui a l'habitude de garder un œil sur le club, ou du moins une proximité, malgré les présidents qui se sont succédé. Parviendrez-vous à vous émanciper ?
C'est à voir. Je pense que c'est l'idée de notre discussion commune. Son idée, c’est de laisser un peu plus la main libre. J'espère de ne pas le décevoir de ce côté-là.
Après une saison en Ligue 1 l’an passé, l’ACA évoluera en Ligue 2 la saison prochaine. Entre-t-on dans une phase de reconstruction au vu des résultats sportifs et aussi de votre venue ?
Il est difficile pour moi de vous parler des résultats sportifs maintenant. Je pense qu’Olivier (Pantaloni) et Johan (Cavalli) sauront mieux répondre que moi. En tout cas, l'ambition du club, c'est de rester dans le monde professionnel. Vous en tirerez donc les conclusions...
Le reportage de Lionel Luciani, Mathias Landry et Fabien Bernardini :
