Les ossements retrouvés le 16 octobre entre Zoza et Serra-di-Scopamène vont être analysés dans les prochains jours par les techniciens de la Gendarmerie nationale. "L'identification pourrait prendre plusieurs jours, voire plusieurs semaines", selon le parquet d'Ajaccio.
Les ossements découverts le dimanche 16 octobre dans l'Alta Rocca n'ont pas encore été identifiés.
"Nous n'avons aucun retour d'analyse pour l'instant, indique le parquet d'Ajaccio. Les restes humains doivent être identifiés à Paris dans les prochains jours par l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN)."
Ces ossements avaient été signalés par des chasseurs dans une zone située au-dessus de la route D20 reliant Zoza à Serra-di-Scopamène. Des vêtements avaient également été découverts à proximité de ces restes humains "provenant essentiellement du haut d'un corps".
Lien avec la disparue de Serra-di-Scopamène
À la suite de cette macabre découverte, les services d'enquête avaient établi un lien avec la disparition de Jeanine Vernet.
Dans un communiqué, la Gendarmerie avait indiqué que les ossements avaient été "découverts à quelques kilomètres de l'endroit où cette femme de 87 ans avait disparu".
Le 19 août dernier, Jeanine Vernet s'était volatilisée à Serra-di-Scopamène. Partie faire sa promenade dans le village de l'Alta Rocca, elle n'avait plus donné de nouvelles à sa famille qui avait alerté les autorités. Un important dispositif de recherche avait été mis en place. Un appel à témoins avait été lancé par les services de gendarmerie.
"Aucune preuve scientifique"
Concernant les habits retrouvés à proximité du squelette, le parquet d'Ajaccio confirme qu'il "s'agit de vêtements de femme qui pourraient correspondre à ceux portés par Jeanine Vernet le jour de sa disparition". "Cependant, précise-t-il, aucune preuve scientifique ne permet pour l'instant d'affirmer qu'il s'agit du corps de l'octogénaire disparue."
Seuls les résultats des analyses ADN des ossements, qui seront comparés avec les prélèvements effectués sur les vêtements, devraient permettre de poser un nom sur le corps retrouvé le 16 octobre.
"L'identification pourrait prendre plusieurs jours, voire plusieurs semaines", prévient le parquet d'Ajaccio, en charge de l'enquête menée par les gendarmes de Sartène.