C'est un coin de ciel bleu dans un horizon plutôt chargé pour le GFCA, qui affronte d'énormes difficultés depuis plusieurs mois. La décision du tribunal judiciaire permettra à l'association de continuer d'exister, et aux jeunes du club de poursuivre leur formation.
Ils étaient nombreux, devant le palais de justice d'Ajaccio, à guetter, avec anxiété, la décision du tribunal judiciaire. La décision, quand elle est enfin connue, est favorable au Gaz.
Le tribunal a choisi le redressement judiciaire plutôt que la liquidation...
"Pour nous, les amoureux du GFCA, c'est un moindre mal", estime Louis Poggi, le président de l'association du Gazélec. "On se battait pour cela, c'est une vraie satisfaction".
Anthony Alessandri, le vice-président, confirme : "c'est un soulagement, d'avoir été entendu. Un soulagement pour les 400 enfants qui évoluent sous nos couleurs. Cette décision nous donne de la force. Nous avions déjà entamé une démarche sérieuse pour sauver l'association, et je pense que c'est cela qui a été validé par le parquet".
"Aujourd'hui, c'est un autre combat qui commence. Et c'est un beau challenge", affirme Louis Poggi.
Passif financier
Un challenge de taille. Pour redresser les comptes, il va falloir trouver des solutions. Pour l'heure, les dirigeants assurent ne pas connaître le passif financier du GFCA. "Mais nous prendrons acte des éléments du parquet, et préparerons un plan de continuation".
La municipalité d'Ajaccio a déjà fait connaître son soutien, aux environs de 100.000 euros. Et une cagnotte a été mise en place, qui a déjà recueilli plus de 50.000 euros. Et Anthony Alessandri l'assure, "on a bon espoir que les tout le monde nous aide au niveau des institutions. Cela nous permettrait de travailler sur du solide".
Le chemin est encore long avant de retrouver la sérénité. Mais après la liquidation de la SAS du Gaz, cette décision de justice représente une lueur d'espoir pour toutes celles et tous ceux qui aiment soutiennent le GFCA depuis des décennies.