Après avoir eu accès aux conclusions de la commission de discipline, l'AC Ajaccio estime que les instances nationales ont rendu un jugement "erroné", basé sur les affirmations '"mensongères" des sochaliens.
Le 29 septembre dernier, la Ligue faisait connaître sa décision.
A la suite des heurts qui avaient entouré la rencontre ACA-FCSM, le 11 septembre dernier, lors de la septième journée de championnat de L2, Christophe Diedhiou était condamné à quatre matchs de suspension. Le club ajaccien, lui, écopait d'une amende de 50.000 euros avec sursis.
Indignation
"L'AC Ajaccio s'élève avec la plus grande fermeté à l'encontre des affirmations erronées et mensongères ayant donné lieu à la sanction infligée au club". Quelques jours après le verdict, le club ajaccien a eu accès aux attendus du procès-verbal. Et il ne fait pas mystère de son indignation à la lecture du rapport d'instruction qui a mené à la décision de la LFP.
Pour résumer, ce document ne ferait que reprendre, in extenso, les dires du camp adverse, et particulièrement celles "du Directeur Général du club de Sochaux", sans jamais les contester.
#ACAFCSM Après avoir pris connaissance des attendus du procès-verbal de la commission de discipline, le club s’élève avec la plus grande fermeté à l’encontre des affirmations erronées et mensongères ayant donné lieu à la sanction infligée au club. https://t.co/VKuPue7XR4
— AC Ajaccio (@ACAjaccio) October 11, 2021
"Affabulation la plus éhontée", jugement "à charge", méconnaissance des règlements, "déclarations intempestives et mensongères"... Le club insulaire n'y va pas de main morte. Pour lui, clairement, le traitement de l'affaire a été injuste.
Relations orageuses
Le communiqué acéiste, sans suprise, clôt son communiqué en évoquant le sempiternel "contexte corse", qui serait brandi à tort et à travers dès qu'un club insulaire est pris dans une polémique :
"En résumé, compte tenu des faits relatés encore une fois malgré la reconnaissance par les membres de la commission de l’absence de tout antécédent disciplinaire récent, le « contexte Corse » a encore frappé ! Ce qui semble avoir motivé la décision de la commission. Comme par hasard certaines équipes, qui se rendent en Corse, si le résultat du match ne leur convient pas font état du contexte Corse ! Ce qui n’est pas le cas heureusement de l’immense majorité des clubs".
Il n'est pas dit que cette dernière passe d'armes permette d'apaiser un tant soit peu les relations traditionnellement orageuses entre le foot corse et Paris...