Municipale in Campagna à Ajaccio : Laurent Marcangeli

Le maire sortant, qui avait été élu avec l'investiture de l'UMP, se présente cette fois-ci devant les électeurs à la tête d'une liste Divers Droite, Fieri d'esse aiaccini. Son ambition : qu'Ajaccio reste le bastion de la droite insulaire. 

Une vingtaine de projets, forts d'un budget de 204 millions d'euros.

Laurent Marcangeli a entendu les attaques, récurrentes, de ses adversaires.
Dont certains, tels que François Filoni, étaient encore il y a peu sur les bancs de la majorité. 

Et entend bien montrer qu'il a une vision pour Ajaccio. 
"A travers ce programme je veux être credible, et je pense que la credibilité, aujourd'hiui, est plutôt de notre côté que des autres. J'entends beaucoup de critiques, et très peu de propositions." 

 

 

Un programme ambitieux... et coûteux

51 millions d'euros par an, c'est beaucoup plus que les 23 millions d'euros investis chaque année lors de la mandature qui se termine.
Le problème, c'est qu'avec une dette de 72 millions d'euros, et des dotations qui baissent, on a du mal à résoudre l'équation...

Mais Laurent Marcangeli, lui, se veut serein :
"Les cofinancements sont là, les projets que j'annonce sont déjà sur les rails, et déjà financés. C'est le cas par exemple du Cour Napoléon, dont 80 % sera payé par la collectivité de Corse. C'est de ce côté-là qu'il faudra voir, souvent." 

 

 

 

Une capitale malade, qui n'est pas prise en compte par la région, ce n'est pas bon pour la Corse


Paradoxalement, le maire actuel ne se prive pas de dénoncer le peu d'empressement de la collectivité à mettre la main au porte-feuille lorsqu'il s'agit d'Ajaccio.
Particulièrement lorsque revient dans le débat les questions de circulation et de stationnement auxquels doit faire face à la ville. 
Un problème qui cristallise beaucoup du mécontentement des électrices et des électeurs. 

"Quand on compare les investissements d'infrastructures routières du pays ajaccien et du pays bastiais, on voit nettement la différence. Ca fait longtemps que ça dure, mais aujourd'hui, avec monsieur Simeoni, c'est peut-être pire que jamais". 

Gilles Simeoni qui est un adversaire clairement identifié, même si Femu in Corsica n'est pas en première ligne, à Ajaccio, lors de ce scrutin. 
Alors l'occasion est belle de le rappeler. 

"Pour la circulation, je m'en remettrai au chéquier de Gilles Simeoni, puisque son candidat [Femu in Corsica soutient la liste de Jean-André Miniconi - NDLR] lui a demandé de sortir de chéquier. Ce n'est pas le chéquier de Gilles Simeoni, d'ailleurs, c'est celui de la collectivité de Corse..."

 

 

Finir le job

Laurent Marcangeli assume son bilan, qu'il n'entend pas réduire à la place Campinchi, un chantier qui a pris le contre-pied du projet qui était porté par son prédécesseur, Simon Renucci
Le maire précise que si beaucoup des autres réalisations de sa mandature étaient des projets de la mandature précédente, il y a eu sa part :

"J'ai été dans l'opposition durant quatre années, entre 2008 et 2012, et j'ai toujours voté favorablement les projets liés à la rénovation urbaine. Et j'ai sauvé le financement de ces projets puisqu'en 2014 il a fallu revoir toute la maquette financière. Et puis je me suis coltiné, excusez-moi l'expression, les travaux. Qui n'étaient pas une mince affaire. Donc j'assume la copaternité de ces projets". 

La tête de liste de Fieri d'esse aiaccini est bien décidé à convaincre les ajacciennes et les ajacciens qu'il est l'homme qu'il faut, à la place qu'il faut...
"Nous avons été sérieux pendant six ans, on a démontré que malgré un contexte difficile nous étions capables d'être de bons gestionnaires, et nous le montrerons encore pendant six ans..."


 

 
Le premier tour se déroulera le 15 mars prochain.
 

 


 
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