Condamné à 30 ans de réclusion criminelle en première instance, puis à 25 ans en appel, l'accusé de 47 ans s'était pourvu en cassation. Il comparait à partir d'aujourd'hui pour un second procès en appel.
Eric Coppolani comparaît en appel à partir de ce jeudi 12 mai devant la cour d'assises des Bouches-du-Rhône pour l'assassinat d'Antoine Nivaggioni, perpétré le 18 octobre 2010 à Ajaccio.
C'est la troisième fois en quatre ans que cet homme sans emploi aujourd'hui âgé de 47 ans va s'asseoir dans le box des accusés pour y répondre de l'homicide volontaire avec préméditation de l'ancien directeur de la Société Méditerranéenne de Sécurité.
Le cas de Jacques Santoni disjoint
Jugé une première fois en 2018 aux côtés de quatre autres personnes, Eric Coppolani avait été condamné à 30 ans de réclusion criminelle.
Jacques Santoni, présenté par l'accusation comme le leader de la bande criminelle du Petit Bar et comme l'instigateur de l'assassinat, ne s'était pas présenté à l'audience pour des raisons médicales et son cas avait été disjoint. Il n'a toujours pas été jugé pour ces faits.
Cassation
Condamné à 25 ans en appel en 2019, Eric Coppolani s'était pourvu en cassation. La juridiction de dernier recours avait statué en sa faveur, sur une question de forme et non de fond.
Comme lors des précédents procès, la veuve d'Antoine Nivaggioni et ses trois enfants assisteront aux débats en tant que parties civiles.
Ce jeudi, l'audience a débuté avec l'examen de la personnalité de l'accusé et les auditions de ses proches.
Eric Coppolani nie formellement les faits qui lui sont reprochés.
L'examen des faits et les auditions des enquêteurs ont débuté cet après-midi.