Direct - Suivre la visite d'Emmanuel Macron à Cozzano

Emmanuel Macron est attendu à Cozzano ce jeudi 4 avril. Une visite qui s'inscrit dans un cadre tendu avec les élus nationalistes, et un appel à la mobilisation à travers l'opération Isula Morta. Une visite à suivre en direct ci-dessous. 

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Emmanuel Macron est attendu à Cozzano, ce jeudi 4 avril, pour un débat avec des maires insulaires. Un rendez-vous auquel les élus nationalistes Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse, et Jean-Guy Talamoni, président de l'Assemblée de Corse, ne se rendront pas. 

 
Cette visite intervient dans un contexte tendu, un appel à la mobilisation pacifique Isula Morta a été lancé et des attentats ou tentatives d'attentats, non revendiqués, contre des habitations ou des services publics ont eu lieu depuis le début du mois de mars.  


► Édition spéciale grand débat national à Cozzano en direct :

20 h 35 : le président de la République conclut le débat. Plus de 5h30 de questions/réponses avec les 90-100 (environ) maires et conseillers municipaux présents.

20 h 25 : sur le problème des buralistes en raison de la politique d’augmentation du prix des cigarettes au nom de la santé, Emmanuel Macron promet que l’évolution sera progressive pour permettre une adaptation des buralistes.

20 h 20 : sur les déchets Emmanuel Macron renvoie le manque de décision sur les sites à la collectivité de Corse (CDC). « c’est la compétence de la collectivité pas celle de l’Etat. » Grand sourire de Francois Tatti., Président du Syvadec compétent pour appliquer la politique de la CDC.

19 h 50 : sur l'environnement Emmanuel Macron estime : « Cette grande transition suppose de former, de corriger beaucoup plus vite et de transformer en profondeur pour grandir et intégrer cette notion écologique (...) Il faut sortir des radicalités économiques et écologiques. Ce capitalisme mondialisé doit se réformer de l’intérieur. »

19 h 45 : Sur le plan d'aménagement et de développement durable de la Corse (Padduc), le président de la République invite les principaux acteurs à se retrouver lors de la conférence des maires (la collectivité avec ses compétences, les parlementaires, la préfète et les services de l'Etat, les agences compétentes et les maires). 
 



19 h 40 :  C'est maintenant au tour d'Emmanuel Macron de reprendre la parole. Sur le grand débat corse il repousse l'idée, mais invite les collectivités locales à en organiser localement sur des thèmes particuliers.

19 h 30 : Marie-Josée Salvatori, maire d'Avapessa : « Pourquoi taxer aussi fort les propriétaires non-professionnels qui investissent afin de se garantir une meilleure retraite et une meilleure fin de vie ? » Elle propose ensuite la mise en place d'un droit de succession spécifique afin que les biens familiaux non-issus de la spéculation immobilière puissent être transmis de génération en génération et rester ainsi dans les familles.

19 h 20 : David Brugioni, maire de Centuri, remet son écharpe d'un geste symbolique et explique « je n'ai pas ressenti de la part de l’État toute l’aide qu’un élu est en droit d’attendre », il alerte sur le climat délétère de sa ville. Il demande une entrevue post-débat avec le président. Emmanuel Macron a répondu favorablement et a indiqué qu'il le verra après, sans interférer avec les enquêtes en cours, mais pour apporter son soutien.
 
19 h 00 : Catherine Mezzana, déléguée de Ville di Pietrabugno, interpelle sur une loi ALUR (accès au logement et à un urbanisme rénové) difficile à respecter : «  Le foncier se raréfie, la plupart du territoire est amiantifère. Pourquoi ne pas exonérer les communes dans l'impossibilité manifeste de remplir cette condition de 25 % de logements sociaux ? »

18 h 45 : Étienne Ferrandi, maire d'Alata : « la Corse n'a pas besoin de moins d'État mais de plus d'État! »

18 h 40 :  Antoine Giorgi, maire de Serra di Ferro : « Je suis content d'être ici, et je l'ai fait savoir au président de l’exécutif qui essayait de nous expliquer, de nous influencer. »

18 h 35 : Le maire de Saliceto propose « un Plan Marshall »  pour le rural. 
 


18 h 15 : Aline Castellani, maire de Piana, interpelle le président de la République : « 6 000 hectares, 10 kilomètres de côtes et tout est inconstructible ! Aucun élu de Corse ne veut construire sur la bande des 100 mètres ! »

17 h 30 : Emmanuel Macron aborde la question du plan d'aménagement et de développement durable de la Corse (Padduc). Les maires n'hésitent pas à interrompre le Président pour demander plus et s’estiment lésés par le Padduc et l’addition des différentes lois. Le président de la République précise qu’un décret doit sortir sur la loi Élan et que le Padduc devra ensuite se mettre en conformité avec la nouvelle dispositions. Dans la salle applaudissements et soupirs de satisfaction des maires.
 

17 h 20 : Le chef de l'État revient sur le discours de Bastia en 2018, lors de sa première visite officielle : « que l'on reconnaisse le progrès de [ce] discours. Jamais aucun président n'avait accepté d'inscrire la Corse dans la Constitution. »

Il revient aussi sur son refus de se rendre à l'Assemblée de Corse : « un président ne répond pas à une convocation d'une assemblée ou alors c'est une inversion totale de valeurs. »

17 h 15 : Le président de la République lance : « autant la page a été tournée sur Aleria, autant elle ne l’a pas été sur l’assassinat du préfet Claude Erignac. [...] Tant que cette part mémorielle n’aura pas été faite, ceux qui n’ont pas fait ce travail, feront bégayer l’Histoire. »

17 h 10 : Emmanuel Macron répond aux questions des élus insulaires. Il déclare notamment : « Je suis fier de l'identité corse et sa spécificité [...] mais l'identité corse s'est aussi faite dans la République. »
 

16 h 45 : Jean-Charles Orsucci prend la parole. Il indique s’exprimer non seulement en tant que maire de Bonifacio, mais aussi en tant que président du groupe Andà per Dumane LREM. « Comment ne pas entendre dans vos propos tenus dans Corse Matin votre volonté de défendre le pacte girondin », lance-t-il. Pour lui, le président de l’exécutif a commis « une faute » en ne venant pas. Il appelle le président à « tout faire pour sortir de la crise dans laquelle la Corse s’enfonce.»  Jean-Charles Orsucci poursuit :  « Vous ne pouvez pas, alors que votre prédécesseur a connu le dépôt des armes, être le président qui permet le retour à des cycles funestes » et de conclure « il ne peut pas y avoir de statut quo »
     

16 h 20  : François Orlandi, maire de Tomino et membre du groupe Andà per Dumane à l'Assemblée de Corse, intervient. Il qualifie l’absence des nationalistes en la critiquant « d’invitation à la bouderie » puis il revient sur la crise sociale des Gilets Jaunes.
 

16 h 00 : Pierre-Marie Bartoli, maire de Pruprià, se lève à son tour en arborant son écharpe tricolore « la République est chez elle en Corse », lance-t-il. Il continue : « Le dialogue est nécessaire et vous le pratiquez, mais il exclut les postures, les pressions, les intimidations, et même les chantages. » Pour lui, la Constitution doit protéger la Corse des dérives séparatistes et la modification de l’article 72 doit le spécifier.
   

15 h 45 : À l'assemblée de Corse, Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse et Jean-Félix Acquaviva, député de la deuxième circonscription de Haute-Corse notamment, regardent le grand débat national à la télé. 
 

15 h 20 : Lors de sa prise de parole, Jocelyne Fazi, présidente de l'association des maires de Corse-du-Sud a fait référence à  l’absence des nationalistes, Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni en disant « le dialogue devra bien reprendre » et en concluant que « les absents ont toujours tord »
 

15 h 15 : Le grand débat national a commencé.
 

Le maire de Cozzano a introduit les discussions et conclu son introduction par ses mots : « place au dialogue, à vous Monsieur le président. »
 


15 h 00 : Emmanuel Macron est arrivé à la salle des fêtes de Cozzano. Il va participer au grand débat national en compagnie de maires et d'élus insulaires.  
 



13 h 50 : Les premiers maires entrent dans la salle des fêtes. 
 

Une gestion sévère de la presse

Si toutes les visites présidentielles disposent d'un dispositif de sécurité important, celle de la visite d'Emmanuel Macron à Cozzano est particulière sévère notamment envers les journalistes. 

« Les représentants de la sécurité  nous laisse pas bouger et nous laisse absolument pas travailler normalement. Pour se rendre au restaurant qui se trouve à quelques mètres derrière nous, où nous voulons simplement interroger des gens du village, nous n’avons pas le droit de sortir de l’endroit dans lequel nous nous trouvons. On ne peut pas travailler », déplore Ghjilormu Padovani, journaliste à Corse Matin.

Interview de Ghjilormu Padovani, journaliste à Corse Matin 

13 h 30 : Moins de participants que prévu au grand débat national de Cozzano, dans la salle accueillant les échanges, des chaises sont retirées. 
 


13 h 10 : Emmanuel Macron arrive à Cozzano. Il doit déjeuner avec le maire de Cozzano avant de participer au grand débat dans la salle des fêtes du village. 
 

Les derniers élus arrivent à la mairie. C’est le cas de François Tatti : « Je suis invité en tant que président de la communauté d’agglomération de Bastia et il me paraissait normal d’être ici. Tous les élus sont sollicités dans le pays. Les questions qui me préoccupent ou qui préoccupent les concitoyens sont celles de l’ensemble du pays : les retraites, le pouvoir d’achat, la cherté de la vie et nous avons quelques questions particulières dues à notre insularité », indique-t-il. 

 

12 h 30 : À Ajaccio, Jean-Guy Talamoni, président de l'Assemblée de Corse, qui ne participe pas au débat de Cozzano s'est rendu au rassemblement devant la préfecture de région.
 
 


12 h 20 : les maires arrivent à la salle des fêtes de Cozzano petit à petit en navette. Plus de 200 maires et élus sont attendus. Parmi eux, le maire San Gavino di Carbini, « C’est mon devoir d’être là. Je vais d’abord entendre ce qu’il dit, en réponse aux questions que poseront tous nos collègues et si nécessaire, j’interviendrais volontiers. Je n’ai pas de questions préétablies, mais je verrai dans le courant de l’après-midi. Je pense qu’il est un peu regrettable que la Corse ne soit pas unie dans une démarche comme celle-là. Mais chacun a ses convictions et je laisse à d’autres leurs convictions et moi, j’ai les miennes », estime-t-il. 

► Interview Don Pierre Pietri, maire de San Gavino di Carbini. 

11 h 55 : au col Saint-Georges,  des militants de Per a Corsica sur la route du président. Ils sont encadrés par des gendarmes. Les manifestants se sont éparpillés le long de la route pour contourner le face à face avec les gendarmes. À partir de 11 heures, trois camions de CRS et deux camions de gendarmerie se sont installés au col Saint-Georges. 
 
11 h 35 : Le cortège présidentiel quitte l'aéroport d'Ajaccio, un autre avion devrait atterrir rapidement avec une délégation ministérielle. 
 
11 h 30 : Rassemblement STC devant la gare de Bastia, tous les trains restent à quai. Il y a 180 grévistes au chemins de fer à Bastia. 
 

 


11 h 25 : Emmanuel Macron est arrivé à l'aéroport d'Ajaccio.

11 h 20 : la salle des fêtes de Cozzano s'apprête à accueillir le grand débat national. 
 


11 h 00 : rassemblement de la CGT devant les grilles de la préfecture de Bastia. 
 
 


10 h 45 : sur le fronton de la mairie de Cozzano, les trois drapeaux (Corse, Français et Européen) sont présents. C'est également le cas dans la salle où se tiendra le débat. 

 

 


« Nous allons recevoir le président de la République dans une heure ou une heure et demi et nous allons déjeuner ensemble et puis ensuite place au débat. On essaye de coordonner un peu tout ça, les accès. C’est la première fois que Cozzano connaît un événement de ce niveau, mais on avait déjà reçu le ministre d’État Hulot où il y avait eu beaucoup de monde. Mais je me sens un peu seul, j’aurais préféré que les présidents du conseil exécutif de Corse et de l’assemblée de Corse soient là », indique Jean-Jacques Ciccolini, maire de Cozzano. 

10 h 30 : aucun avion à l'atterrissage et au décollage entre midi et 18 heures à l'aéroport d'Ajaccio en raison d'un mouvement de grève suivi par les pompiers de l'aéroport. Tous les vols sont retardés. Les horaires en temps réel sont disponibles ici
 


10 h 20 : Une dizaine d'élus Pè a Corsica, dont Hyacinthe Vanni, vice-président de l'Assemblée de Corse, et Nadine Nivaggioni sont au col Saint-Georges. Ils y attendent le convoi officiel qu'ils entendent bien perturber. 
 

 


10 h 10 : La mairie de Cozzano attend l'arrivée d'Emmanuel Macron. Un fort dispositif de sécurité est mobilisé. 


10 h 00 : fort déploiement de forces de l'ordre aux abords de l'aéroport d'Ajaccio où doit arriver Emmanuel Macron. 
 


9 h 00 : Des agents de l'office hydraulique de Corse bloquent l'entrée de la structure. Ils participent à Isula Morta. 
 
8 h 45 : La préfète de région, Josiane Chevalier, et le directeur de cabinet d'Emmanuel Macron, Patrick Strzoda, ont déposé une gerbe à la préfecture d'Ajaccio en hommage à Claude Erignac. 
 


8 h 40 : Des drapeaux corses sont placés sur les fenêtres de quelques habitations dans le cadre de l'opération Isula Morta. 
 

8 h 00 :  Le premier barrage routier est placé à Ciamannacce, des gendarmes contrôlent les véhicules. Seuls les résidents indentifiés peuvent circuler. 
 


8 h 00 : Les lycées Giocante de Casabianca et Montesoro à Bastia et le lycée Fesch à Ajaccio sont bloqués. Ils indiquent agir en marge du mouvement Isula Morta. L'université de Corse est aussi bloquée. 
 
 

 

7 h 00 :  une quinzaine de gilets jaunes a été bloquée par les forces de l’ordre à trois kilomètres de Cozzano. 
 

« On attend Emmanuel Macron, mais on n’a pas le droit d’accéder plus haut. Nous ne sommes pas nombreux, nous n’avons aucune arme. Nous avons été bloqués par des gendarmes, eux, ils ont des armes. On a personne pour pouvoir discuter, pour pouvoir revendiquer ce que l’on veut ou pas. On est là en tant que gilets jaunes et peuple corse », déplore une gilet jaune. 
 


 
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