La 13ème grève en 14 semaines du syndicat USAC-CGT de la DGAC n’a ce mardi que peu d’impact sur le trafic aérien, sauf pour les compagnies aériennes low cost qui ont encore annulé préventivement plus de 200 vols, dont certains au départ de la Corse.
Organisé dans le cadre du mouvement national contre le projet de loi Travail, "l’arrêt de travail à la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) aura un impact modéré dans les aéroports français", indique Air Journal.
"La DGAC n’a pas demandé aux compagnies aériennes d’adapter leur programme de vol, et Air France a confirmé maintenir le sien", ajoute le site spécialisé dans l'aérien. Air France a toutefois prévenu ses passagers que des retards et des annulations de dernière minute n'étaient pas à exclure.
Vols annulés en Corse
Reste que chez les low cost de très nombreux vols ont été annulés. Ryanair a annoncé 102 annulations de vol dont 18 vers et depuis Marseille.Vueling annonce de son côté 64 vols supprimés ce mardi au départ ou à destination d'aéroports français -Orly, Roissy-Charles-de-Gaulle, Marseille, Lyon, Nantes, Rennes, Bastia, Bordeaux et Toulouse. C'est le cas ce matin sur l'aéroport de Bastia-Poretta où le vol pour Rennes est annulé. A l'aéroport Ajaccio Napoléon Bonaparte, c'est un vol Volotea pour Strasbourg qui a été supprimé.
Enfin, EasyJet a annulé 46 vols au total dont 26 en France, y compris dix vers et depuis Paris-CDG et six à Orly ; Nantes, Bordeaux et Toulouse sont également affectées.
Pourquoi les low cost ne volent plus?
Ces compagnies fonctionnent en flux tendu avec des avions qui effectuent des vols en "rosace", explique TourMag, journal des professionnels du tourisme."Ils peuvent ainsi décoller de Paris pour aller à Londres, revenir ensuite à Rome et repartir pour Toulouse, puis Berlin. Un timing très serré dans lequel aucun grain de sable n’est toléré", au risque de mettre l'équipage "en butée de vol".
Et comme l'explique EasyJet, "sur des vols court courrier, nous ne pouvons pas nous permettre d’avoir une heure de retard car c'est un vol perdu".