Affaire Reims-Bastia : report du procès en appel de supporters du SC Bastia

Me Mathieu Fabiani, avocat de la défense; Me Nicolas Brazy, avocat de la partie civile; Jean-Baptiste Castellani, collectif "Ghjustizia, verità per i nostri" ©France 3 Corse ViaStella

Le procès en appel de sept supporters bastiais rejugés jeudi à leur demande, après leur condamnation pour des incidents survenus le 15 février en marge de la rencontre de Ligue 1 de football Reims-Bastia a été renvoyé au 16 février, faute de temps pour examiner tous les scellés.

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A l'ouverture du procès, la défense avait demandé à pouvoir consulter l'ensemble des images de vidéosurveillance de la ville de Reims placées sous scellés, requête validée la présidente de la cour d'appel.

A l'issue de trois heures de visionnage, "nous n'avons pu regarder que l'entrée des supporters dans le stade et rien ne correspond avec les PV", a dit Me Mathieu Fabiani, autre avocat des prévenus.

Devant le temps nécessaire au visionnage et le blocage, par un mot de passe, d'images "essentielles", selon la défense, des heurts dans le centre-ville de Reims, la présidente de la cour d'appel a choisi de renvoyer le procès.

"Des copies de travail existent et seront transmises aux parties", a-t-elle indiqué. Une nouvelle audience a été fixée le 16 février à 14h.


En première instance, le 13 mai, les sept supporters bastiais avaient été condamnés à des amendes allant jusqu'à 2.000 euros pour outrage et rébellion à agent de la force publique. Ils avaient en revanche été relaxés des faits de violences. 

L'information judiciaire ouverte contre X par le parquet pour connaître la vérité sur les circonstances de la blessure de Maxime Beux est toujours en cours. Le parquet s'est jusqu'ici montré avare de précisions.

L'enquête avait entraîné la saisine de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN). 

Mercredi, le président de l'assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni, s'était alarmé que les supporters poursuivis soient "passés du statut de victimes à celui d'auteurs d'infractions, tandis que ceux qui apparaissaient comme leurs agresseurs ne semblent nullement inquiétés".

Leur plainte contre la police pour "violences aggravées, faux et usage et faux" a été classée sans suite par le parquet de Reims.

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