Catastrophe de Furiani : la proposition de loi pour la sacralisation du 5 mai adoptée à l'Assemblée nationale

Mercredi 5 février la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale a donné un avis favorable à l'unanimité à la proposition de loi visant à sacraliser la date du 5 mai. Elle a été adoptée par l'Assemblée nationale jeudi 13 février. 

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Première victoire. Jeudi 13 février, à l'Assemblée nationale, les députés ont adopté (85 voix pour un 1 contre) pour la proposition de loi visant à sacraliser la date du 5 mai. Un vote favorable qui est une première étape dans le parcours législatif. Navette parlementaire oblige, la proposition de loi doit maintenant être examinée par le Sénat. 

► Images du vote à l'Assemblée nationale : 

Images : Assemblée nationale

À l’annonce du scrutin, des députés ont longuement applaudi, beaucoup debout. Michel Castellani, député de la première circonscription de Haute-Corse qui présentait cette proposition de loi au nom du groupe Libertés et Territoires, a pris la parole. Ému. « Je voudrais vous remercier, remercier le collectif pour tout le combat qu’il a su mener pendant des années. […] J’ai une pensée pour ceux qui ont souffert, pour ceux qui souffrent. […] Le sport, c’est aussi la solidarité, la dignité, la fraternité. Ce sont toutes ces valeurs qui sont sous-jacentes à cette loi et que nous avons partagées tous ensemble », a-t-il déclaré. 


► Voir ou revoir l'émission Ghjustizia consacrée à la catastrophe de Furiani
 

« La loi vient réparer cet oubli » 


Jean-Félix Acquaviva, député de la 2nd circonscription de Haute-Corse et membre du groupe parlementaire Libertés et Territoires, a réagi sur Twitter. Il écrit : « Depuis 28 ans, les victimes ont vécu un véritable chemin de croix. Ce qui aurait dû leur être concédé ni la société, ni l'État, ni la Justice, ni la Ligue et la Fédération ne leur ont apporté. La loi vient réparer cet oubli.»
 


Commission


C'est Michel Castellani qui a, une première fois, présenté cette proposition de loi en commission le 5 février. 
 

En mai dernier, quelques jours après la date anniversaire, les députés qui le composent avaient annoncé qu'ils déposeraient une proposition de loi en 2020. 

 
 

Tribune

C'est désormais chose faite, et la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale, après la présentation de la proposition, a donné un avis favorable à l'unanimité. 
  

Sur Twitter, la ministre des Sports a estimé que la sanctuarisation du 5 mai "aurait sans doute pu trouver une réponse concertée avec les instances du football sans passer par la loi" et a invité la Fédération et la Ligue à "continuer et amplifier le travail de commémoration déjà mis en oeuvre". Les deux instances n'ont pas réagi.


Mardi 11 février, 135 personnalités politiques, sportives, culturelles, ont signé une tribune pour appuyer cette proposition de loi. 

Consulter la tribune de soutien à la proposition de loi visant à geler la date du 5 mai des calendriers du football professionnel

Consulter la liste des signataires de la tribune


Cette fois-ci c'est la bonne ?


Mais ce n'est pas le premier espoir pour le collectif des victimes du 5 mai.

Depuis le début de son combat, les avancées, les promesses et les déceptions ont été légion. 
 
Malgré les témoignages de compassion et de soutien, chaque année, venus de la Ligue de Football Professionnel et des différents gouvernements, leur demande est restée lettre morte... Jusqu'à ce jour.
 
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