Les syndicats des fédérations FSU, CFDT et Unsa, dans le primaire (écoles maternelles et élémentaires) et le secondaire (collèges et lycées) ont appelé à la grève ce lundi 12 novembre, dans le public et le privé, pour réclamer l'annulation de suppressions de postes.
Laurent Berger, secrétaire national de la CFDT, a évoqué lundi l'exaspération "extrêmement profonde" des enseignants qui "n'en peuvent plus", soutenant le mouvement de grève contre les suppressions de postes à l'appel de tous les syndicats.
"Il y a une exaspération extrêmement profonde dans le monde enseignant et au même moment, on annonce des suppressions d'emplois", a-t-il dit sur France Info, alors que le budget 2019 prévoit de supprimer 2.650 postes dans les collèges et lycées publics, 550 dans le privé et 400 dans l'administration.
"Les enseignants n'en peuvent plus", a encore réagi le numéro un de la CFDT, évoquant "la dureté du métier" et "la faible reconnaissance, y compris salariale".
Les syndicats Éducation nationale d'autres fédérations (CGT, Sud, FO) ont eux aussi appelé au mouvement, contre les suppressions de postes mais aussi contre la réforme de l'enseignement professionnel, la réforme du lycée et plus largement contre "la casse du statut général de la fonction publique".