Jets de cocktails Molotov sur la sous-préfecture de Sartène en 2020 : des peines d’emprisonnement avec sursis requises

Ce mercredi 4 septembre, le procès de trois hommes accusés d’avoir jeté des cocktails molotov sur la sous-préfecture de Sartène en 2020 se poursuit au tribunal judiciaire de Paris. Le ministère public a requis des peines d’emprisonnement avec sursis.

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Ils sont trois à comparaître devant la 16e chambre du tribunal judiciaire de Paris depuis mardi. Tous sont accusés d’avoir jeté des cocktails Molotov sur la sous-préfecture de Sartène dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre.  

Âgés de 27 à 32 ans, Jean-Joseph Pajanacci, Emmanuel Thibault, Maxime Giacomoni comparaissent pour "destructions en relation avec une entreprise terroriste". Ce mercredi 4 septembre, le ministère public a respectivement requis quatre ans de prison, dont trois avec sursis, trois ans de prison, dont deux avec sursis et trois ans de prison avec sursis à leur encontre. Les trois prévenus devront en outre être inscrits au fichier des auteurs d'infractions terroristes (Fijait), a également souhaité le procureur. 

Il s'agit d'un acte "de nature terroriste", "nous ne sommes pas en présence d'une somme de hasards", a affirmé le procureur dans ses réquisitions, évoquant "une atmosphère belliqueuse anti-française" qui, selon lui, animait les prévenus. 

Les avocats de la défense ont entamé leur plaidoirie. Ils demandent le retrait de la circonstance aggravante que les actes aient été commis en lien avec une entreprise terroriste.   

“L’État, en Corse, ne se laissera pas impressionner” 

Au moment des faits, les dégâts sont alors qualifiés de "légers" par les services préfectoraux - à savoir, principalement, des traces de fumées sur la façade du bâtiment -, et aucune victime n'est à déplorer, mais l'affaire fait beaucoup de bruit. 

L'alors préfet de Corse, Pascal Lelarge, condamne rapidement et "avec la plus grande fermeté" un geste "criminel", et martèle que "l'Etat, en Corse, ne se laissera impressionner par aucun acte d'intimidation d'aucune sorte".  

Une enquête est immédiatement ouverte par le parquet d'Ajaccio, avant que le parquet national antiterroriste ne décide de se saisir du dossier. 

À la barre, mardi, les trois prévenus ont reconnu, avoir jeté des engins incendiaires sur la sous-préfecture de Sartène, mais ils contestent l'avoir fait en lien avec une entreprise terroriste.  

Les trois prévenus ont comparu libres 

En décembre 2021 surviennent les premières interpellations : cinq en Corse et deux sur le continent, dans le Val-de-Marne. Des arrestations et gardes à vue à la suite desquelles trois hommes sont mis en examen pour "association de malfaiteurs terroriste" et "dégradation par substance incendiaire". 

L'un est dans la foulée placé sous contrôle judiciaire, les deux autres sont transférés à Paris et écroués. Ces deux derniers ont depuis été libérés et sont également placés sous le régime du contrôle judiciaire et ont également comparu libres. 

Le délibéré est attendu ce mercredi dans la soirée.  

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